DRIFTING DRAGONS
Volume 1

Le Quin Zaza est l’un des derniers dirigeables dragonniers encore en activité. Son équipage parcoure le ciel à la recherche de dragons volants afin de les chasser puis de les découper pour les vendre aux populations.

L’équipage n’a pas de port d’attache et chacun s’est engagé pour des raisons très diverses. Une vie de nomade, parfois dangereuse, dans laquelle Takita a pourtant décidé de plonger. Elle fait la connaissance des autres membres, aux personnalités très variées. Il y a notamment le taciturne mais ô combien efficace Mika, aussi doué qu’inconscient…

Par legoffe, le 24 février 2020

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Notre avis sur DRIFTING DRAGONS #1 – Volume 1

Cette nouvelle série, qui paraîtra début mars, est un étonnant mélange des genres. On y retrouve des créatures fantastiques parmi les plus anciennes qui soient, les dragons, et des personnages se baladant dans d’étranges dirigeables, affublés de tenues qui nous rappellent le style steampunk. On croise aussi des villageois qui font plutôt penser au peuples d’Asie Centrale du XIXe siècle…

Bref, difficile d’enfermer ce manga dans une époque ou un style très précis. Seule certitude, nous avons affaire ici à un véritable récit d’aventure aux côtés de l’équipage du Quin Zaza.
Nous les suivons dans leurs voyages, au hasard des vents et des tempêtes. Chaque épisode est l’occasion de découvrir une espèce de dragon, mais, surtout, de conter les péripéties de ces marins du ciel, qui doivent gagner leur vie sans être toujours bien respectés des populations. De plus, leur vie est souvent en danger, que ce soit lors de leurs rencontres avec les serpents ailés ou avec des pirates de l’air.

Le lecteur appréciera l’ambiance bon enfant du livre, due à des personnages sympathiques et à un ton souvent léger. Quant aux dragons, ils ne sont pas présentés comme des bêtes féroces (bien que dangereuses quand on les attaque) mais bien comme des proies à la merci des hommes.

Dans la mesure où il s’agit du premier tome, il n’est pas évident de savoir où veut nous mener l’auteur, et quels sont les messages qu’il souhaite faire passer.

En revanche, le parallèle avec la chasse à la baleine est très clair.
Le Japon, pays qui la pratique encore, assiste, d’ailleurs, au chant du cygne de cette activité. Les débouchés économiques se font de plus en plus rares. Difficile de ne pas y voir des similitudes avec le Quin Zaza.
Une manière originale de parler de ces femmes et de ses hommes qui, pour des raisons souvent très diverses, se retrouvent à bord des navires pour pratiquer la chasse. S’agit-il de survivre ? D’un rêve d’aventure ? Il n’est pas question, en tout cas, dans le livre, de juger, mais bien de raconter le quotidien de ces mangeurs de dragons, sans se départir d’un certain humour.

Un manga assez plaisant, d’autant qu’il est servi par des dessins raffinés et parfaitement maîtrisés. Il y a un vrai souci du détail, jusque dans le scènes d’action. L’ensemble fonctionne très bien. La série remporte d’ailleurs un joli succès au Japon au point qu’une version anime a été lancée en janvier. L’accueil devrait sans doute être aussi bon en France. Réponse dans 15 jours !

Par Legoffe, le 24 février 2020

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