DREAMLAND
Tattoo

 
Une légende dit que les rêves des chats sont sacrés et que ces rêves se rassemblent de temps en temps, régulièrement, pour former un énorme chat noir qui se matérialise alors et se promène dans Dreamland le temps d’une nuit : c’est la fameuse Nuit du Chat Noir, et elle a lieu… aujourd’hui !!! C’est donc la fête à Dreamland, notamment pour les chats et pour les autres félins ! Mais un individu a manifestement pour projet de troubler la fête : c’est Attila, que tout le monde a vu, hissé sur la tête du Chat Noir, et… menaçant de mettre le feu à l’animal !

Le Royaume Obscur est un royaume très important et très puissant, qui pourrait ne faire qu’une bouchée de Dreamland. Mais son souverain a toujours joué la carte du chacun chez soi. Pourtant, ces temps-ci, on observe des mouvements aux frontières du Royaume Obscur. Certains de ses redoutés ducs semblent même venir "s’amuser" à la frontière avec Dreamland et laissent sur le carreau quelques victimes…
 

Par sylvestre, le 6 janvier 2014

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Notre avis sur DREAMLAND #9 – Tattoo

 
C’est la fin de l’arc des chats et, en se basant sur le nombre de styles graphiques différents utilisés pour ce tome, on pourrait dire qu’en quelques sortes, cet arc se termine en apothéose. Il y a bien sûr les pages classiques en noir et blanc, oui. Elles comportent d’ailleurs du gris et du tramé, aussi. Mais il y a aussi des pages réalisées dans un réel noir et blanc, binaire. Il y a aussi des pages partiellement colorées mettant en relief un élément plutôt que d’autres, ou des pages complètement en couleur. C’est comme à la Samaritaine, quoi : on trouve de tout !

Le trait de l’auteur Reno Lemaire est pareil : est-il changeant parce qu’il est toujours en train de se chercher ou bien au contraire s’est-il trouvé et se permet-il donc d’aller explorer d’autres possibilités ?! Quoi qu’il en soit, on en prend plein la vue rien que sur la forme ! C’est bon, ça : ça fait étalage des talents de l’artiste. Mais d’un autre côté, ça fait qu’il y a forcément des styles qu’on va préfèrer à d’autres et alors quand vient une séquence dans un style qu’on apprécie moins, on est moins content ; CQFD. Enfin, vous remarquerez aussi combien les rondeurs du placide Chat Noir contrastent avec les "arêtes" beaucoup plus agressives des contours et des traits des autres personnages : oui, vraiment, c’est un tome où l’éventail des styles est large, et les fans sauront en profiter !

C’est la fin du cycle des chats, c’est aussi le début du suivant. Bien des séquences nous montrent de nouveaux personnages et nous font miroiter l’immensité des possibilités à venir côté scénario : Dreamland ne s’essouffle pas ! Oh, non ! Alors… accrochez-vous ! Y’a de la matière, y’a du matos. Y’a plus qu’à essayer de ne pas trop s’y perdre.
 

Par Sylvestre, le 6 janvier 2014

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