DREAD MAC FARLANE
Lion des Mers

Dread revient à l’île de Puerto Rico avec l’intention de se marier avec le Capitaine Crochet et de constituer un nouvel équipage pour le « Lion des Mers ». Fille de Davis Mac Farlane, elle souhaite voguer dans le sillage de son père disparu en se lançant dans la piraterie.
Ayant un lourd contentieux avec Davis, le Gouverneur de l’île tend un piège à Dread et l’emprisonne dans sa forteresse. C’est en cet endroit que l’espoir va renaître en la personne de l’esclave du geôlier.
De même, la rancune de Barbe-Noire à l’encontre de Vincente Estrechez  va permettre au corsaire de croiser le chemin de Dread pour assouvir sa vengeance.
Cette dernière  va-t-elle pouvoir sortir de cette galère indemne ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DREAD MAC FARLANE #5 – Lion des Mers

Dernier tome de la série, le « Lion des Mers », du nom du nouveau vaisseau de Dread, clôture superbement l’histoire de cette enfant perdue ayant quitté le pays imaginaire et Peter Pan pour assouvir son rêve, celui de devenir pirate.

Pour fêter l’occasion, la maison « Clair de Lune » a soigné le premier tirage de cet ouvrage en proposant à la vente une édition limitée de celui-ci ayant la particularité de présenter le titre en or brillant (avis aux collectionneurs).

Dans cet opus, le contact magique avec le monde imaginaire est rompu. Dread poursuit son émancipation au côté du capitaine Crochet. Malheureusement, bien que sa maturité naissante soit bien appréciée par Crochet et son équipage, sa naïveté persistante est mise à rude épreuve par entre autres le malfaisant Gouverneur de San Juan au point de ne pas voir le piège tendu par celui-ci.

Le "Lion des mers" se parcourt à la vitesse d’un boulet de canon. Les vignettes qui font largement la part belle à l’héroïne s’enchaînent les unes après les autres rapidement sans temps mort. Tout s’articule minutieusement, dans un parterre de personnages aux comportements divers (le Capitaine Crochet, le Gouverneur, Barbe-Noire, Pedro…). Dread sait faire rire lorsqu’elle fait usage de sa force physique mais également sait émouvoir lorsqu’elle appelle le passé ou parle avec sa descendance.

Les dessins réalisés nous poussent sans commune mesure à apprécier cette jeune apprentie pirate. Efficaces dans le trait sans pour autant tomber dans un excès de détails, ils apportent une fraîcheur indéniable au récit. Les beaux yeux verts de Dread sont mis en valeur par le noir de sa chevelure prouvant que les couleurs employées sont efficientes à souhait.

Malheureusement, toute bonne chose a une fin et c’est en refermant l’album qu’une pointe de nostalgie nous assaille. Pour y remédier, une seule chose est nécessaire : relire la série.

Par Phibes, le 26 juin 2007

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