DRAIN
Vengeance

C’est en 1598, alors qu’elle vivait au Japon, que Chinatsu a été mordue par un vampire qui venait de faire mourir sous ses yeux ceux qu’elle aimait. Depuis, elle traverse le temps et le monde, immortelle, avec comme objectif assouvir sa vengeance contre ceux qui ont anéanti son clan en faisant d’elle une orpheline et, à son tour, un vampire assoiffé de sang…

Au cours des nombreuses années qu’elle a vécues « contre nature » de par sa condition d’immortelle, elle a rencontré Freya, une femme, qu’elle a aimée et qu’elle a, à sa demande, fait basculer dans le vampirisme pour que leur amour ne subisse pas non plus les méfaits du temps. Mais voici qu’aujourd’hui, Freya dont elle s’était éloignée se retrouve sur son chemin avec des intentions bien moins louables que celles qui les avaient unies…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DRAIN #1 – Vengeance

Dans un style très élégant se rapprochant nettement de la mouvance manga, la Japonaise Sana Takeda met en images le scénario de C.B. Cebulski, une histoire de vengeances dans un monde où les vampires sont légion.

Avec un rythme très dynamique, le récit nous est conté, mais avec quelques déséquilibres, aussi. On les observera par exemple dans les premières pages où on aura tour à tour des planches quasiment muettes et des planches aux vignettes saturées de textes. On aura cette impression aussi au vu des scènes de combats, ce qui fera qu’au final, on aura avalé les 80 aussi vite que s’il n’y en avait eu que 40 plus… classiquement composées.

Du sang, du saphisme… Des éléments aguicheurs pour les amateurs de gore et d’esthétisme féminin. Et un mariage des deux tournant presque parfois un peu au ridicule, notamment lorsqu’on voit Freya et Chinatsu en tenues légères manier les armes ! (Vous allez me dire… dans La Geste des Chevaliers Dragons, on baigne aussi un peu là-dedans même si le contexte est différent !)

Au résultat, ce tome 1 de Drain est quand même bien agréable à lire. Il attirera sans doute plus les amateurs de bande dessinée asiatique que les autres en ce qui concerne le dessin mais saura séduire aussi ceux qui raffolent des histoires de vampirisme (puisqu’on a là une version toute exotique et originale du genre) et les lecteurs de comics qui suivent le travail de Cebulski.

Un véritable titre « fusion », donc. Avec les chances qu’il a de faire l’unanimité auprès de ceux qu’il aura attirés et qui l’auront lu !
 

Par Sylvestre, le 7 juin 2008

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