DRAGON SEEKERS
Tome 1

 
Ils sont quatre à mettre la garde nationale sur les dents… Quatre mystérieux personnages connus pour les expéditions punitives qu’ils mènent sans jamais laisser aucune chance à leurs victimes. Traqués sans relâche, ils sont pourtant des Robin des Bois en leur genre, toujours à défendre les plus démunis ou à venger les plus faibles. Sont-ils redoutés pour la violence dont ils font preuve lorsqu’ils dézinguent "à tout va", ou pour leur folie, eux qui se font appeler les "Dragon Seekers" parce qu’ils sont à la recherche d’un dragon dont ils sont persuadés qu’il n’est pas une légende ?
 

Par sylvestre, le 12 mars 2017

Notre avis sur DRAGON SEEKERS #1 – Tome 1

 
Déplacements à cheval, attaques au pistolet, bureaux de shériffs, décors far west et train fendant la nuit avec à son bord un butin convoyé par des bandits… Pas de doute : Dragon Seekers est un manga, mais c’est aussi un western ! Cela dit, c’est un western assez "déglingos" dans lequel ceux qui tiendraient le rôle de Zorro sont plutôt taillés comme des Ken le survivant et agissent sans faire dans la dentelle. Brutes épaisses pour certains, les Dragon Seekers manient le colt avec excellence : rapides, ils visent juste et leurs cibles sont généralement laissées "à découper selon les pointillés" une fois que la poudre a parlé ! Et ça, c’est quand ils n’écrasent pas "à la Tex Avery" leurs victimes avec un marteau que vous aussi, vous jugerez à coup sûr très improbable !

Bref, c’est très trans-genre : entre gore et absurde, entre vintage et modernité, entre cow-boys et super-héros fantastiques masqués… C’est assez incomparable, assez inclassable et, malheureusement, pas vraiment convaincant. La faute aussi sans doute à cette cohabitation entre plein de personnages "cliché", ambassadeurs de leur image : Sand (la frêle Dragon Seeker fille) est voulue kawaï et sainte-n’y-touche avec ses lunettes rondes et ses petites couettes, à côté de quoi les grosses brutasses sont des forces de la nature aux muscles surgonflés et les nénettes qui doivent être jolies des nunuches avec des poitrines "qui vont bien". Idem pour les situations : le sang ne gicle pas qu’à moitié lorsqu’il jaillit et ce n’est pas juste une expression quand il est dit que les têtes tombent. Bref, tout est exacerbé, ce qui ne va pas dans le sens de la crédibilité. On en viendra même à se demander si ce côté caricature n’est pas l’objectif ; ce à quoi le visuel de couverture ne prépare pas.

Enfin, pour charger la mule un peu plus, on parlera de la faiblesse de certaines représentations anatomiques, en particulier en ce qui concerne les chevaux. Tailles fantaisistes, articulations au petit bonheur la chance… Bizarre quand par ailleurs le dessin est fin, expressif, travaillé… M’enfin !

Avis aux curieux, en tout cas ! Avec Dragon Seekers, c’est dans un univers original que vous allez mettre les pieds !
 

Par Sylvestre, le 12 mars 2017

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