DRAGON HEAD (GRAND FORMAT)
Tome 6

 
La progression d’Ako et de Nimura vers la ville d’où ils sont sensés rapporter médicaments et carburant va être fortement perturbée par différentes attaques traumatisantes. Puis, une fois enfin sur place, c’est la menace de la population qui va peser sur eux : les survivants de l’ex-presqu’île, isolés depuis la catastrophe, n’ont en effet plus aucun espoir et ont décidé d’éliminer toute âme qui vive avant de se suicider collectivement ! Ako et Nimura vont cependant réussir à atteindre leur objectif, l’hôpital d’Izu. Mais là encore, leurs poursuivants, animés par les plus mauvaises intentions, vont être à leurs trousses et toujours plus près d’eux…
 

Par sylvestre, le 25 août 2017

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Notre avis sur DRAGON HEAD (GRAND FORMAT) #6 – Tome 6

 
Stress et claustrophobie. Les deux vont bien ensemble et collent aux basques de Ako et du soldat Nimuru qui l’accompagne. Le schéma est classique et propose à no shéros une avalanche de situations terribles à vivre sans qu’is puissent faire de pause. Stress, épuisement : ils sont poussés à bout dans un contexte où personne ne leur épargne rien !

Dans ce tome 6, on avance quand même d’un petit pas puisqu’un objectif important est atteint : celui d’arriver jusqu’à l’hôpital d’Izu, là où des médicaments doivent être trouvés pour remettre Teru sur pieds et là d’où du carburant doit être rapporté, synonyme de liberté. Mais les choses ne tournent jamais bien, dans ce manga, et c’est toujours à des développements complètement ahurissants que les héros se cognent. Cette fois, en l’occurrence, il s’agit de la population de la ville ralliée qui semble avoir succombé à une folie collective meurtrière et suicidaire ! L’auteur montre une fois encore l’humanité sous son jour le plus noir et balance au milieu ce qui semble être les derniers représentants de la raison humaine. Ces choix peuvent paraître complètement utopiques mais on n’est plus à ça près dans cette série où le but assumé est de monter l’horreur et l’angoisse à leur zénith ; ce qui est réussi sur le plan du déroulé du récit mais aussi sur le plan graphique.

Un récit terriblement haletant à suivre avec un plaisir presque malsain !
 

Par Sylvestre, le 25 août 2017

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