DR KOTÔ
Tome 4

Le docteur Kotô est appelé à l’aide par son ancien patron, Hirô Okumura, directeur du service de chirurgie de l’hôpital universitaire Tenshindô de Tokyo. Un politicien de premier plan doit être opéré d’un cancer très grave, pour lequel tous les chirurgiens estiment que l’opération est impossible.

Okumura sait qu’un succès le propulserait à coup sûr à la tête de l’hôpital. Mais il est prudent et va tout tenter pour convaincre Kotô de quitter son île et venir opérer le malade. Il sait que son talent peut faire un miracle. Et si le politicien devait y laisser la vie, il ferait retomber la responsabilité de l’échec sur le docteur Kotô.

Un autre homme voit, en revanche, d’un mauvais œil le retour de Kotô : Mikami. Cela ravive en lui de pénibles souvenirs, ceux d’un accident dont il fut responsable mais qui fut attribué à Kotô, le condamnant à l’exil.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur DR KOTÔ #4 – Tome 4

Je m’étais beaucoup attaché au petit monde du docteur Kotô, avec cette île et ses sympathiques habitants. L’auteur a créé un véritable feuilleton médical au cœur duquel il a placé l’être humain. Les histoires n’ont rien d’abracadabrantes. Elles pourraient se passer n’importe où. Pourtant, Yamada sait faire monter la tension et installer un suspense qui pousse le lecteur à dévorer d’une traite l’histoire.

Dans ce nouveau tome, vous trouverez deux récits distincts. Le premier est raconté dans le résumé et traite une fois de plus des ambitions dévorantes d’un personnage antipathique.

La seconde parle de la propagation soudaine chez certains animaux d’un parasite mortel. Un habitant de l’île va contracter le mal. Ca démarre comme un récit catastrophe. Sauf que là, bien sûr, nous sommes dans les aventures du docteur Kotô. Le drame a bien sa place ici mais il ne faut point trop en abuser. L’auteur préfère généralement finir sur des notes positives, dans un monde où les gens sont heureux. Ca peut paraître un brin naïf mais c’est un vrai petit bonheur à lire et on ne s’ennuie pas une minute. L’humour n’est pas non plus oublié, surtout quand le sujet est la relation ambiguë entre le docteur et son infirmière.

Le tout est très bien dessiné, dans le plus pur style manga. Une série à prescrire sans respecter la dose indiquée sur la notice !

Par Legoffe, le 6 juillet 2007

Publicité