D'après l'oeuvre d'Oscar Wilde

Londres. 1880.
Basil Hallward est fasciné par la personnalité du jeune Dorian Gray et surtout par sa beauté. Il avait donc fait le portrait de ce jeune homme. De son côté, Dorian suivait son ami Lord Henri Wotton. Ce dernier lui faisait découvrir l’hédonisme.
Un jour, Dorian, admiratif devant son portrait s’inquiétait de vieillir, de sa beauté qui disparaitrait et espérait voir le tableau vieillir à sa place.
Le jeune homme tomba aussi amoureux d’une actrice : une certaine Sybil Vane. Il alla jusqu’à la demander en mariage jusqu’au jour où il se rend compte qu’il s’etait trompé. Il ne l’aimait plus. Il rompit donc avec elle.
Chez lui, Dorian Gray se rend compte que le tableau a changé. Son portrait affiche un côté négatif. Et là, il se rend compte que chaque fois qu’il commettrait quelque chose de négatif, cela se verrait sur le tableau.
Gray, ne voulant plus suivre l’influence de Lord Wotton décide de renouer avec Sybil. Mais c’est trop tard, elle s’est suicidée.
Pour se consoler, Dorian se plonge dans la lecture d’un livre prêté par Lord Wotton. Il va y découvrir un hommage au mal, des pensées anciennes, des passions autres qui lui font penser à sa vie.
Dorian Gray va devenir quelqu’un d’autre à compter de ce jour…

 

Par berthold, le 2 août 2011

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Notre avis sur D’après l’oeuvre d’Oscar Wilde

Le portrait de Dorian Gray est surement l’œuvre la plus connue d’Oscar Wilde (1854-1900), qui est paru en 1890.
La lecture de cette œuvre fantastique a marqué un auteur espagnol qui a toujours voulu l’adapter en bandes dessinées. Grâce à l’éditeur Daniel Maghen, Enrique Corominas a pu réaliser son rêve et au mois de septembre 2011, les lecteurs pourront apprécier à sa juste valeur cette très belle adaptation.

Tour d’abord, côté scénario, Corominas a su refaire sortir l’esprit du livre, il a su nous placer dans l’ambiance fantastique, sulfureuse du roman. Il a su amener des scènes fortes qui captiveront, séduiront, hypnotiseront et frapperont le lecteur. Même si l’histoire est connue, il arrive à nous passionner, à nous tenir en haleine en nous maintenant dans un bon suspense. Il a su créer quelque scènes qui vous donneront le frisson. Le scénariste en a fait une très belle adaptation en s’attachant surtout à la personnalité de Dorian Gray.

Son adaptation est magnifique, c’est aussi dû à son superbe coup de crayon (et de pinceaux). Ses planches sont d’une rare beauté, son trait est efficace et le choix des couleurs finira pas vous envoûter. L’artiste arrive à nous placer dans l’ambiance de ce Londres de fin du XIXème siècle. Il y a des pages d’une réelle puissance visuelle. Je repense à cette vue du pont de Londres ou encore cette vue sur le manoir entre autres. Il y a aussi cette cassure avec les autres planches lorsque Gray lit le livre ou encore lorsqu’il prend cette boisson offerte par Lord Wotton. Corominas nous emmenant dans un "autre univers".

Ce Dorian Gray, adapté par un auteur espagnol des plus doués, est un magnifique travail, un chef d’œuvre dans le genre qui rend hommage au récit d’Oscar Wilde et vous donnera (si ce n’est déjà fait) de découvrir l’œuvre originale.

Une belle surprise pour cette rentrée de septembre 2011.

 

Par BERTHOLD, le 2 août 2011

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