DONA
L'oiseau de nuit - Part. II

Le baron Molokh continue de faire procéder à la déforestation de la vallée (pour tendre à la lumière le moins d’obstacles possibles dans le cadre de sa thérapie contre le sort qui lui a été jeté) et sa traque de Dona, la rebelle, dont l’équipe s’est élargie en ayant accueilli dans ses rangs Teuss, un gnôme découvert sous les débris de leur planeur qui s’est écrasé en pleine forêt.

Dona et ses amis vont faire étape chez Meeth, un ancien ami de Chanso. Finégas, le fils de Meeth, va les recevoir et leur apprendre que son père est mort. Mais là-dessus arrivera Xérès le mercenaire contre qui un combat avoir lieu. Un combat au cours duquel Xérès va tenter de déstabiliser Dona…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DONA #2 – L’oiseau de nuit – Part. II

Ce tome 2 de la série Dona confirme que l’auteur a bien négocié son passage du monde des jeux vidéo au monde de la BD. Patrick Bodard nous propose en effet la suite d’une histoire d’Heroic Fantasy rassemblant bien tous les ingrédients qui ont fait le succès d’autres : humour, créatures, machines extraordinaires, magie… Dans cet album est moins mise en avant la notion écologique qui teintait le premier opus, mais c’est parce que le récit doit se poursuivre. On a donc là plus une suite de petits tableaux qui font évoluer l’intrigue sans pour autant lui faire faire un trop grand bond.

Les couleurs sont plus réussies que dans le tome précédent. L’auteur en use parfois artistiquement en créant des arrière-plans floutés, rappelant la technique du sfumato dont l’un des exemples les plus connus est l’arrière-plan de la Joconde de De Vinci. Dans d’autres cas, ce sfumato ne laisse place plus classiquement qu’à un simple fond uniforme. On a remarqué aussi que le trait a bien changé. Des personnages comme Chanso ou Molokh (pour ne citer qu’eux) voient leurs personnes plus esthétiquement dessinées. Le dessin a bien mûri, est plus arrondi.

L’autre atout graphique est la délicieuse Dona Quesada, cette héroïne qui retient le regard et dont on peut apprécier les représentations dans les cases où elle tient la vedette ; cases qui feront par contre peut-être se faire au lecteur la remarque que les cases les plus fournies en dessin sont malheureusement parfois les moins "lisibles".

Sans s’affirmer encore comme un incontournable de la HF (les premières places sont chères dans ces univers où tout est permis et où donc la concurrence ne peut qu’être extrêmement rude), Dona est quand même un puits de bonnes choses à découvrir.

Par Sylvestre, le 21 juin 2006

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