DOMU - REVES D'ENFANTS
Intégrale 2003

Nous sommes dans un petit quartier résidentiel japonais, avec de grands immeubles. Une cité dortoir comme beaucoup d’autres en fait. Mais il vient d’y avoir un accident, quelqu’un est tombé du toit. Un peu banal comme accident, un suicide comme trop d’autres…
Mais voilà, depuis quelques années, c’est plusieurs suicides, moult accidents, et des morts suspectes qui entourent ce quartier, ou plutôt un certain groupe d’immeubles. L’inspecteur Yamagawa enquête, et crois à un serial killer, jusqu’au moment ou une voix l’attire vers "l’accident"…
Un autre inspecteur prend la relève, et je vous laisse découvrir la suite… passionnante…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Notre avis sur DOMU – REVES D’ENFANTS # – Intégrale 2003

Dômu (titre original) est traduit en français par Rêves d’enfants, et une réédition de l’intégrale sort ce mois-ci chez Les Humanoïdes Associés. Une bonne chose puisqu’il était devenu quasi impossible de trouer la première édition de l’intégrale.
Antérieure à Akira, cette oeuvre de Katsuhiro OTOMO pose les bases de ce que sera Akira. On retrouve dans Dômu, nombres des thèmes qu’Otomo affectionne. La dualité entre l’enfance et la vieillesse, les pouvoirs extra sensoriels et j’en passe. Mais Dômu, c’est aussi le prélude à la violence d’Akira, et aussi un avant goût de l’ambiance d’Akira. Certes, Rêves d’enfants se déroule dans une cité HLM en quelque sorte, mais les cadrages réalisés sont époustouflants, malgré une dynamique de cases qui reste dans le classique. Otomo donne le vertige avec ses dessins, car il maîtrise ses perspectives comme peu d’auteurs à ma connaissance. Ainsi on trouve déjà dans Dômu, les double pages aux cadrages fous, agrémentés de jeux de lumières somptueux, de quoi faire dans son pantalon de plaisir (bon j’exagère, mais à peine).
D’une simple situation banale, Otomo nous délivre du chaos et une histoire passionnante, qui même si elle n’est en fait qu’un encas par rapport à Akira, reste magnifique. Certes Akira est nettement plus complet et plus poussé que Dômu, mais il ne faut pas oublier que si Akira n’avait pas rencontré un succès relatif, il aurait eu exactement le même nombre de pages que Dômu, c’est à dire 3 ou 4 tomes au maximum.
Mais finalement, il faut bien avouer que si les Humanoïdes Associés ne sont guère habitués aux mangas, Dômu reste quand même du travail de qualité, et il en ressort une oeuvre pas dénaturée et à posséder absolument !!!

Par Siam l'Archiviste, le 14 mai 2003

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