DOLLS KILLER
Tome 1

Steevie est déjà passé chez le juge pour vol. Il sait qu’en cas de récidive, il en prend facilement pour 20 ans. Mais ce jour-là, alors qu’il a sa mère au bout du fil pour lui souhaiter son anniversaire, il lui assure qu’il a enfin trouvé un job sûr, qu’elle n’a pas à s’inquiéter, et qu’elle aura son cadeau. Mais Steevie ment. Et s’il lui faut trouver un cadeau pour sa mère, c’est encore en le volant qu’il va l’obtenir…

Alors qu’il a pénétré dans un appartement après avoir réussi à entrer dans un immeuble, Steevie sera témoin d’un crime juste après avoir dérobé une babiole dont il se serait contenté. Malheureusement pour lui, dans sa fuite horrifiée, il a perdu ses papiers d’identité que l’assassin a vite fait de récupérer.

Juliette, lieutenant dans la police, est mise sur l’affaire. Comme deux autres fois ces derniers temps, la signature du crime est la même : une poupée est retrouvée sur les lieux. Mais cette fois, la découverte s’est faite suite à un appel anonyme (celui de Steevie). Juliette va donc rechercher le témoin dans un premier temps. Traqué par le tueur, il sera l’appât. Il n’y a plus qu’à attendre que ça morde… en écoutant cette radio sur les ondes de laquelle les insomniaques se confient, tels cet auditeur qui a l’air bien renseigné sur l’affaire…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DOLLS KILLER #1 – Tome 1

Premier titre de la collection Fiction Serial Killer, Dolls killer est logiquement conçu comme les deux autres de la collection soeur Dossier Serial Killer, nous relatant en bande dessinée une énigme non résolue, avec cette différence par rapport aux deux autres albums que cette fois-ci, le scénario n’est pas basé sur un fait réel…

Signé par Nicolas Pona, le scénario de cette bande dessinée est mis en images et en couleurs par Sergio Bleda. Les deux artistes ont uni leurs talents pour nous offrir cette lecture qui est un bien bon moment à passer (pas comme pour certains, mais… je vous laisse lire !)

Après, au-delà de cela, point non plus d’atout extraordinaire à Dolls killer, son intérêt principal résidant finalement dans l’histoire elle-même, dans sa manière de nous être contée et de solliciter notre curiosité. On salue donc le travail bien mené d’un fait divers qui émeut de par le fait qu’il n’est pas solutionné et qui garde donc toute sa force même une fois la dernière page tournée (l’histoire sera cependant développée sur 3 tomes), on salue également le graphisme très honnête qu’on a pris du plaisir à assimiler au cours de la lecture, puis on referme le livre (satisfait, mais) sans avoir non plus découvert un véritable trésor du 9ème art.

Une lecture plaisir. A déconseiller aux plus jeunes, forcément.
 

Par Sylvestre, le 24 avril 2008

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