DOGGYBAGS
Tome 6

 
Une fille un peu trop naïve se laisse embarquer dans l’aventure du cinéma porno et subit une expérience extrême plus que traumatisante… Une autre accepte de pousser très loin les limites de sa liberté sexuelle pour se venger de son ex, quitte à basculer dans un univers où elle perdra son humanité… Un gros sadique se repaît du sang de ses victimes dont il a au préalable soigneusement mis en scène la cruelle mort…

Autant de victimes à sauver et de bourreaux à anéantir pour une singulière justicière tout droit sortie d’outre-imagination…
 

Par sylvestre, le 24 août 2014

Notre avis sur DOGGYBAGS #6 – Tome 6

 
On avait été prévenus, dans le numéro 5, qu’un autre opus de DoggyBags allait rapidement suivre et qu’il allait être autrement spécial et original. Et nous voilà fixés, ça y est, avec ce recueil de trois histoires courtes déclinées en bandes dessinées, toujours dans ce même esprit borderline auquel nous a habitués la série, et avec pour spécificité d’avoir accueilli au sein de l’équipe d’auteurs une scénariste inattendue : Céline Tran, alias Katsuni, ex star du porno.

C’est à la fois elle et à la fois ce qu’elle aurait aimé être ou jouer, c’est à la fois des bribes de sa vie, des parts de ses rêves mais surtout une bonne dose de fiction et une terrible envie de raconter des histoires… Katsuni se révèle en tout cas amatrice d’expériences fortes, d’adrénaline et e fantastique et trouve donc logiquement sa place dans le team DoggyBags. La pornographie, la violence, le sang, l ‘horreur, la peur, la maîtrise des autres… Tous ces ingrédients forment un ensemble hétérogène et cohabitent dans les trois "actes" de cet ouvrage dans des récits déments où les corps sont sublimés dans l’action ou dans la boucherie et où les âmes sont innocentes et fragiles ou au contraire très très noires…

C’est puissant, angoissant et sanguinolent. C’est bien entendu à ne pas mettre entre toutes les mains mais ça ravira à coup sûr les amateurs de thrillers gore, de films d’horreur, de séances de mutilation et pourquoi pas aussi de jolis corps de femmes, pour peu qu’on ne soit pas trop regardant à… ce qui en est fait !

DoggyBags… N’est-ce pas le nom qu’on donne à ces sacs dans lesquels on emporte, après un repas au restaurant, les restes de la bidoche qu’on n’a pas mangée ? Si, et croyez-moi, ce DoggyBags #6 est plein et il déborde justement de chairs et de sang. Vous allez aimer ! Brrrrr !
 

Par Sylvestre, le 24 août 2014

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