DOGGYBAGS
Tome 5

 
Trapped :

Acculés par les forces de police alors qu’ils viennent de braquer une banque, deux malfaiteurs réussissent cependant, sous une pluie de balles, à échapper à leurs poursuivants en se glissant dans une bouche d’égout. Les sous-sols de la ville n’étant pas sous la juridiction de la police, les forces de l’ordre n’iront pas plus loin. Mais nos malfaiteurs s’en tireront-ils à si bon compte ? Certains bruits courent qui disent que dans les entrailles de la ville, il est des créatures en face desquelles il ne vaut mieux pas tomber…

D.O.A. Rampage :

Le cerveau complètement ravagé par la drogue, Shawn Nelson est persuadé qu’il va un de ces quatre devoir faire face à un dragon protégeant l’or qui l’attend au fond du trou qu’il creuse jour après jour dans son jardin. Quand la fameuse rencontre a lieu, Shawn Nelson s’empresse d’aller chercher son « armure » : il vole un tank dans un hangar militaire et, croyant dur comme fer avoir le dragon à ses trousses, parcourt la ville en détruisant tout sur son passage…

Death of a nation :

A Patriot Park, les Américains sont invités à se venger de leurs ennemis historiques (terroristes, vietcongs…) en ayant la possibilité, dans différentes zones du parc à thèmes, de tirer à vue sur des zombies utilisés comme chair à canon. Richard travaille à Patriot Park et il est amoureux de sa collègue Linda. Un jour, cette dernière viendra au parc d’attraction avec son petit ami en tant que visiteuse. Richard voudra en profiter pour se mesurer au « petit veinard » ; sa jalousie tournera à l’accès de folie, le poussant à aller jusqu’à procéder à un petit lâcher de zombies !
 

Par sylvestre, le 20 mai 2014

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Notre avis sur DOGGYBAGS #5 – Tome 5

 
Les fans de Doggybags n’hésiteront pas à croquer à pleines dents dans ce nouvel opus et leur attente sera pleinement récompensée puisqu’une fois encore, ils retrouveront ces ambiances et cette âme qui font de cette série une série BD vraiment à part. Derrière cet aspect "vieux comics US" volontairement donné à l’ouvrage, trois nouveaux récits courts viennent grossir la collection de ceux déjà parus : des histoires d’une trentaine de pages à ne pas laisser entre toutes les mains pour cause de débauche de suspense, de frissons et d’horreur ! Le genre de bouquin que, gamin, on a presque peur d’ouvrir… Le genre de bouquin qui attire autant qu’on redoute de savoir ce qu’il renferme ! Ah ah ah ! [Rire démoniaque]

Quand on s’installe dans cette lecture en sachant ce qu’on vient y chercher, on est donc presque un peu contrit de lire sur la première page de chaque histoire qu’elle ne fera que 38, 31 ou 29 pages comme c’est ici le cas. Car assuré d’y trouver matière à se régaler les yeux et sûr d’assouvir ses petites envies de voyeurisme gore, on aimerait presque que chaque récit dure plus longtemps !

Doggybags est une série produite par un collectif d’auteurs dont certains noms reviennent à l’occasion et où de nouveaux noms arrivent tome après tome. Une série ouverte aux auteurs qui auraient des projets à proposer pour peu que leurs réalisations soient dans "l’esprit Doggybags". Et force est de constater que jusque là, l’homogénéité est bonne malgré le large éventail des intrigues et les résultats fort convaincants !

Mais il est vrai aussi qu’on a toujours une petite préférence pour un titre ou l’autre, dans le lot. Dans ce cinquième numéro, c’est la première histoire, Trapped, qui aura eu ma préférence. Elle compile différents éléments qui font sa qualité : des malfrats et des policiers plus ou moins réglo, de l’action, l’irruption de créatures qui pourraient être qualifiées de fantastiques mais que le côté "légende urbaine" calculé par les auteurs nous fait accepter comme possibles, du sang, des dialogues virils et une fin certes un peu convenue mais réservant toutefois son petit clin d’œil sardonique… Bref, du très chouette ! Bravo ! Les deux autres histoires sont originales aussi en leur genre : la psychologie et la folie des hommes y trouvent une place de choix. Mêlées à ce qu’il faut d’impossible, de SF, de déjanté ou d’horrifique, elles ouvrent des territoire infinis que les auteurs de Doggybags arpentent avec plaisir pour nous en rapporter des contes à vous empêcher de dormir !
 

Par Sylvestre, le 20 mai 2014

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