DOGGYBAGS
Tome 11

 
Carcharodon :

C’était des sensations fortes qu’ils étaient partis chercher : quatre jeunes gens avaient réservé une excursion en mer au cours de laquelle ils allaient pouvoir, depuis une cage immergée, observer des grands requins blancs. Et ils en ont eu pour leur argent ! Car les choses ne se passent pas toujours comme prévu… Déjà, il y a eu cette tempête qui leur est arrivée dessus. Mais ce n’était rien par rapport à ce qui leur était arrivé dessous !

Sagrado corazon :

Suite à un coup foireux, Lucho, petite frappe, s’est retrouvé salement blessé et a su qu’il ne perdait rien pour attendre. En panique, il a appelé Véru, une de ses ex, pour qu’elle dise à son frère (c’est à lui que Lucho avait fait du tort) qu’il regrettait… La prière de Lucho avait-elle été entendue ? Véru lui a donné la consigne de quitter Los Angeles pour aller dans une certaine hacienda, à Red Rock Canyon. Là, il n’y avait que des femmes, et Lucho s’est fait prendre en charge par des infirmières qui se sont mises à le soigner. Il a même tapé dans l’oeil de l’une d’elles, qui l’a vite mis dans son lit ! Quel piège pouvait donc cacher ce paradis ?

Prizon :

Un homme accusé du viol d’une petite fille allait se faire lyncher par la foule quand les policiers qui l’escortaient l’ont fait pénétrer dans le pénitentier où il allait devoir moisir un bon moment. La foule était si remontée que l’homme a même remercié ses geôliers de l’avoir tiré de là ! Pour autant, son calvaire n’était pas fini, d’autant plus qu’en Haïti, invoquer les esprits vaudou était chose possible. Et c’est ce qui est arrivé : appel a été fait à une prêtresse de renom qui a "envoyé" dans l’enceinte de la prison une créature qui n’allait pas faire dans la dentelle…
 

Par sylvestre, le 13 octobre 2016

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Notre avis sur DOGGYBAGS #11 – Tome 11

 
Voici l’antépénultième numéro de Doggybags ; avant (on l’apprend dans une réponse formulée par Run à un courrier de lecteur) que l’esprit de cette série se mette à planer sur un nouveau projet intitulé Doggybags présente.

Onzième numéro, donc… Un numéro qui a un parfum d’exotisme puisque les lieux dans lesquels se déroulent les trois histoires courtes sont l’Afrique du Sud, la Californie et Haïti. Mais qui a aussi le goût du sang, puisqu’on n’est pas la pour rigoler, dans Doggybags, nom d’une pipe !

Trois récits réalisés par autant de binômes différents, le tout sous une couverture signée par Ed Rapka et suivi d’une vingtaine de pages bonus en noir et blanc que les fans de Mutafukaz apprécieront plus particulièrement. Histoires de fous, formule "à la manière d’un vieux comics", planches de fausses pubs, et pages à portée éducative recontextualisant les éléments forts des fictions présentées en présentant la part de vrai ou l’explication des phénomènes des situations rencontrées… Doggybags s’enorgueillit d’un nouveau bon vieux tome de derrière les fagots avec ce number eleven !

Un numéro qui dépote ! Mais ça, vous vous en doutiez, n’est-ce pas ?!
 

Par Sylvestre, le 13 octobre 2016

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