DO ANDROIDS DREAM OF ELECTRIC SHEEP - DUST TO DUST
Volume 1

Charlie Victor a pour mission de "retirer" six androïdes. Il serait l’homme parfait pour cette mission au vu de son passé. Mais pour cette affaire, il a droit à un assistant, un certain Malcom Reed. Ce dernier a un don spécial puisqu’il discerne les hommes des machines.

 

Par berthold, le 16 mars 2011

Notre avis sur DO ANDROIDS DREAM OF ELECTRIC SHEEP – DUST TO DUST #1 – Volume 1

Philip K.Dick publia en 1968 une nouvelle intitulée Do Androids dream of electric sheep? qui connut en 1982 une adaptation cinématographique intitulée Blade Runner, réalisée par Ridley Scott. Le film est vite devenu culte. L’œuvre de Dick a connu en romans trois suites plus ou moins inspirées.
Dernièrement, l’auteur Tony Parker s’est lancé dans l’adaptation colossale de l’œuvre de Dick en bandes dessinées et est publié chez Boom! Studio. En France, ce travail sera publié chez l’éditeur Emmanuel Proust dans sa collection Atmosphères durant l’année 2011 avec la sortie du premier tome ce 24 mars 2O11 (Nous reviendrons dessus d’ailleurs).

Le scénariste Chris Robertson, auteur d‘Izombie (publié chez Vertigo -DC Comics) s’est attaqué pour Boom ! Studios à une préquelle de Do Androids dream of electric sheep ? sous-titré Dust to dust. Il nous conte qui, avant Rick Deckard, avait la charge de poursuivre et de "retirer" les androïdes. Dans ce premier volume, nous faisons connaissance avec Charlie Victor, un ancien soldat qui semble en avoir vécu de dures durant la Guerre Mondiale. D’ailleurs, il nous parait avoir quelques comportements bizarres. C’est ce que remarque son associé, Malcolm Reed, emmené dans cette mission un peu forcé. Tout cela à cause de son "don" : celui de deviner qui est humain ou machine. D’ailleurs, le lecteur commence à se poser des questions sur Charlie Victor. N’est-il pas un androïde ?
Le scénario de Robertson tient la route et il construit une bonne intrigue policière digne du film de Scott. Il nous présente aussi quelques divers personnages qui ont leur importance dans le récit.
Les pages nous plongent dans la même ambiance que le film entre autres. Le dessinateur Robert Adler accompagné par ses deux coloristes font un sacré boulot. Il donne un bon rythme avec quelques scènes fortes dans ce premier volume.
De plus, vous pouvez aussi admirer les magnifiques couvertures originales signées Trevor Hairsine ou encore de Benjamin Carré. D’ailleurs, l’illustrateur inspiré de Smoke City , fait preuve d’une grande maestria sur certaines de ces couvertures (tableaux?).

Dust to dust volume 1 est donc une excellente surprise qui s’avère être un préquel idéal à l’œuvre de Philip K.Dick. L’univers de Blade Runner n’a donc pas fini de nous étonner.

 

Par BERTHOLD, le 16 mars 2011

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