DJINN
Fièvres

L’expédition de Kim tombe, par hasard, sur l’arbre où fut sacrifiée Miranda Nelson. Un lieu de drame qui réveille ce passé lointain, celui de la dualité entre la déesse Anaktu et le roi Kavi Mobo, celui de l’évasion de Charles Augery voulant rejoindre le monde des Blancs et la belle Ebony.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DJINN #8 – Fièvres

Le cycle africain touche bientôt à sa fin, annoncée pour le prochain tome.

En attendant, nous retrouvons avec plaisir Kim Nelson, dans sa quête de la Perle Noire, au cœur de l’Afrique. Cette fois, présent et passé se mêlent et nous suivons autant la quête de Kim que la révolte noire dont Anaktu (Jade) est une des actrices. Les transitions sont souvent mystiques, comme tout le livre d’ailleurs, et parfaitement amenées, permettant une lecture fluide malgré les fréquents flash-backs.

La tension continue à monter, autant pour Kim que pour Jade. La révolte réprimée dans le sang par les blancs est un moment terrible, tout comme celui des tribus qui s’entretuent. Blanche ou noire, la couleur de peau importe peu ; la folie meurtrière est multiethnique comme le rappellent tristement les auteurs.

Les règlements de compte s’enchaînent et nous font bien sentir que la chute de l’histoire approche. La fin de cet album en est aussi l’illustration parfaite avec une situation inattendue qui donne inévitablement envie de connaître la fin de cette quête et le vrai destin de l’héroïne.

L’aventure est mystique, parfois érotique, et elle embaume les parfums magiques de l’Afrique. Et, pour ne rien gâcher, elle servie par des graphismes toujours aussi beaux et envoûtants.

Par Legoffe, le 19 novembre 2008

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