DJINN
Une jeunesse éternelle

Jade poursuit sa mission auprès de Tamila. Elle doit lui apprendre à devenir une femme si désirable qu’elle pourra manipuler à sa guise les hommes qui l’entourent, à commencer par son futur mari, trop disposé à l’égard des occupants anglais selon sa mère, la Rani.

Mais certains ont bien compris les manoeuvres de Jade au coeur du Palais. Un redoutable tueur est engagé pour la supprimer.

Par legoffe, le 24 novembre 2012

Publicité

Notre avis sur DJINN #11 – Une jeunesse éternelle

Les intrigues de cour se poursuivent dans ce deuxième tome du cycle indien de la série. Jade maîtrise toujours de façon remarquable son entourage et use de toute son talent pour déjouer les complots qui se multiplient autour d’elle. Elles sont l’occasion de découvrir la société indienne du début du XXe siècle, et ses rites, ainsi que la situation géopolitique, même si celle-ci n’est que survolée dans cet épisode, ce qui est dommage.

On peut d’ailleurs regretter, de façon générale, le manque de densité du scénario. S’il est toujours parfaitement construit, l’intrigue s’avère très classique et manque de fond. Le souffle épique, l’esprit d’aventure, sont réduits à leur portion congrue alors que c’était la marque de fabrique de la série, avec l’érotisme, bien entendu.

C’est donc essentiellement sur cet ingrédient que repose ce nouvel épisode, ce qui offre des pages extrêmement séduisantes (les planches de Mirallès sont toujours aussi remarquables). Mais, si l’histoire se suit sans déplaisir, il faut avouer qu’elle laissera un peu sur leur faim les lecteurs les plus exigeants. L’aventure et l’originalité doivent absolument revenir dans le jeu pour que le voyage indien soit réussi. Ce serait un comble que ce soit justement celui-ci qui manque d’épices. Mais les auteurs semblent avoir déjà réagi puisque la fin de l’album mise sur un personnage intéressant, la jeune Archaka, qui dispose d’un potentiel très intéressant pour ouvrir le récit vers des voies plus étonnantes.

Par Legoffe, le 24 novembre 2012

Publicité