Django unchained

Quelque part, au Texas. 1858. Des hommes convoient des esclaves noirs enchainés. Une nuit, ils croisent un autre homme. Ce dernier se présente, il se nomme Dr King Schultz, il est dentiste. Parmi les pauvres diables qui sont enchainés, il demande s’il y en a un qui vient de la plantation Carrucan. Un seul se présente. Il se nomme Django. Cela intéresse fortement Schultz. Mais les deux gardes n’apprécient pas la conversation. Le docteur dégaine. En tue un et blesse l’autre. Ainsi, il paie pour la libération de Django et laisse les autres le choix de rester là ou de prendre la fuite. En fait, Schultz est un chasseur de primes. Il a besoin de l’aide de Django pour attraper les frères Brittle. Comme ils ont aussi travaillé à la plantation Carrucan, Django pourra les reconnaitre et le Docteur de les arrêter (ou de les tuer) pour toucher la prime. Django accepte de devenir son adjoint, en pensant, que lui aussi, il a une autre mission à accomplir…

 

Par berthold, le 26 décembre 2013

Notre avis sur Django unchained

Django Unchained ! Le comics ! Il arrive début janvier chez vos libraires.
Un an après la sortie du film. Django Unchained est né de l’une envie qu’a eu Tarentino de faire un western spaghetti, un vrai ! Le nom de Django rendant ainsi hommage au film de Sergio Corbucci : Django avec Franco Nero. Les amateurs ont d’ailleurs reconnu celui-ci lors d’une scène du film.

Alors, petite précision concernant Django Unchained, la bande dessinée. Il ne s’agit pas d’un préquelle ou d’une séquelle au film. Il ne s’agit pas non plus de l’adaptation classique du film. Les auteurs sont partis du scénario de base de Quentin Tarantino ! Ainsi, on trouve quelques petites différences et d’autres scènes qui nous en diront plus par exemple sur le personnage de Broomhilda.
L’intrigue reste la même. Pour qui connait bien le film, il appréciera de relire cette histoire. Pour les néophytes, c’est un bel hommage au genre.
Le scénario de Tarantino est adapté par Reginald Hudlin, scénariste de la série Marvel Black Panther, mais aussi, producteur du film Django Unchained. Ce récit ne révolutionne pas le genre. Il est prenant, passionnant et intéressant pour ceux qui sauront apprécier les "scènes additionnelles" ! Une des plus importantes est le passage où Broomhilda va se retrouver "acheter" par Candie. Ce passage est des plus émouvants d’ailleurs. Les scènes violentes dans la bande dessinée le sont beaucoup moins que dans le film. Il n’y a pas les effets de style tarantinesques dans la mise en page.

Commencer la lecture avec le graphisme de RM.Guéra est une chose incroyable. L’artiste de Scalped fait un très bon travail. Il s’approprie le physique des acteurs pour ses personnages. Tout est parfait : les décors, les armes, les chevaux, les idées dans la mise en scène. Malheureusement, la partie graphique est un peu gâchée par les artistes qui accompagnent Guéra. Je pense à Cowan justement. Il suffit de voir comment il dessine les armes… Zezelj y amène une touche assez spéciale. Mais quand Guéra est là le lecteur apprécie beaucoup plus sa lecture.

Mais , cela ne vous empêche pas d’apprécier au mieux ce récit. C’est un bon complément au film, où, par contre, il nous manque aussi la bande originale. Que cela ne vous empêche pas de lire cette œuvre en écoutant du Ennio Morricone ou du Luis Enriquez Bacalov.
Un ouvrage à ne pas manquer que nous pourrons nous faire dédicacer lors du festival d’Angoulême 2014 puisque R.M.Guéra sera l’invité du stand Urban Comics !

Par BERTHOLD, le 26 décembre 2013

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