DIXIE ROAD
tome 1

Etats-Unis, les années 1930.
Dixie est une jeune fille de 14 ans. Elle vit avec sa mère qui travaille chez Fisherman’s Dream. Son père est en cavale.
Ce jour-là, à l’usine, la grève est votée.  Mr Duchamp fils essaye de les faire reprendre le travail en évitant que les vigiles interviennent. C’est la mère de Dixie qui mène les revendications.
Mais, un jour, Mr Duchamp fils vient chez elle et lui fait part de ce qu’il a découvert la concernant : elle se nomme Nadine Vreeland. Elle vient d’une grande famille.  Le fils Duchamp tente de la violer mais est tué par un collègue du père de Dixie. En fait, celui-ci vient se venger et récupérer son pognon. Comme il s’en prend à sa mère, Dixie abat le malfrat. Les deux femmes vont reprendre la route pour éviter les ennuis…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur DIXIE ROAD #1 – tome 1

Dixie Road est une de ces belles séries qui n’ont pas vraiment connu le succès qu’elles méritaient. 
La série a débuté en 1997. Elle est signée par le scénariste de Djinn, des Complaintes des Landes Perdues, de Murena et mérite  vraiment une redécouverte.
C’est aussi la découverte d’un grand dessinateur : Hugues Labiano qui illustre aujourd’hui Black Op sur un scénario de Desberg.
La série nous place dans les années 30 lors de la dépression, une période très dure de l’histoire des U.S.A. Une période violente parfois, raciste aussi comme le montre la scène assez difficile et poignante de la pendaison de Louis, accusé de choses qu’il n’a pas commises.
Nous allons donc suivre la jeune Dixie dans son périple et sa traversée de cette période. Nous allons découvrir son père, le fameux Jones et un personnage qui est des plus intéressants, Mr Keena. Ce personnage se lance sur la piste de la mère et de la fille.
En lisant ces pages, vous repenserez aux oeuvres de Steinbeck Des souris et des hommes ou Le vent de la colère.

Cette oeuvre est un très beau "road movie" (comme on dirait au cinéma). Une très belle hsitoire en 4 tomes à (re)découvrir.
C’est du grand Dufaux et du magnifique Labiano.
 

Par BERTHOLD, le 19 mars 2007

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