DIVINE NANAMI
Tome 1

Abandonnée par son père, Nanami Momozono est une lycéenne de 16 ans qui voit sa vie basculer le jour où elle croise un jeune homme qui décide de lui faire don de sa maison. Nanami découvre alors que sa nouvelle demeure est en fait un temple et qu’elle est passée du statut d’être humain à celui d’être divin ! Mais comment mener de front sa vie de lycéenne ordinaire et celle de déesse ?

Par boukrou, le 3 septembre 2011

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Notre avis sur DIVINE NANAMI #1 – Tome 1

Voici un shojo, qui, de par son scénario, sort un peu du lot. En effet, Nanami, occupée à rembourser les dettes de jeux de son père, puis abandonnée par ce dernier, voit sa vie basculer lorsque dans la rue, un homme sorti de nul part, lui fait cadeau de sa maison. Improbable ? Oui et non, parce qu’on tombe aussitôt dans un univers fantastique agrémenté par le monde des yokai.

Cette maison est en fait un temple régi par les yokai et dont Nanami devient la déesse. Elle rencontre alors Tomoe, gardien du temple et son serviteur.
Une relation bien étrange s’installe dès lors, dans ce premier tome tout du moins, entre Nanami et Tomoe. Elle, qui ne mâche pas ses mots, n’a d’autre choix que de rester et de tout faire pour que les choses se passent bien si elle veut garder un toit pour dormir, lui, arrogant, préfère son ancien maître, et ne voue aucun respect à une simple humaine, toute déesse qu’elle soit. Relation un peu houleuse au début donc, mais qui tend à s’adoucir petit à petit, et il y a fort à parier que s’en suivra une relation plus amoureuse dans les prochains tomes.
Ainsi, les personnages se mettent en place rapidement, presque trop, dès la première moitié de tome et laisse place au développement de l’histoire assez vite. C’est pourquoi, même si le début de ce volume paraît un peu brouillon, on lui pardonnera facilement, tant la suite se lit plus agréablement en amenant humour sur son passage.

Malheureusement, c’est du côté du dessin que ça va pécher.
On retrouve un mélange entre le genre traditionnel, très voire trop, ponctuel et un style plus moderne vraiment typé shojo. Le trait n’a absolument rien d’exceptionnel, et tend presque vers le brouillon sur certaines planches.

Au niveau de l’édition, on s’attardera sur les quelques pages culturelles apportant des clés de compréhension au lecteur. Tant la partie sur les yokai que sur le shintoïsme, tout y est très bien expliqué. Ces pages apportent le petit plus essentiel et nécessaire au lecteur occidental pour bien comprendre le scénario et les personnages. Très bon point à ce niveau.

Pour finir, le scénario tient globallement la route avec suffisament d’accroches pour garder toute l’attention du lecteur surtout en fin de tome. Le dessin quant à lui, vaut ce qu’il vaut, ce sera surtout, une question de goût.
Ceci étant, ce n’est que le premier tome, il faudra donc attendre la suite pour se faire une idée plus précise, mais pour l’instant, ça commence, tout doucement, certes, mais plutôt bien.

Par boukrou, le 3 septembre 2011

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