DISTRICT 77
Furiani vendetta

Le chef de gang Tony Furiani souhaite profiter de l’hospitalisation de Fernando Da Silva, roi de la pègre, pour usurper sa place. Ayant récupéré des armes de gros calibres, il compte sur sa force dissuasive et destructrice pour déstabiliser le réseau mafieux instauré par "Big Boss". Par ailleurs, Lili Lafayette, agent de police débutant, a été mise à pied à la suite d’une garde à vue à l’hôpital durant laquelle elle a du abattre un malade errant qui tentait de l’étouffer. Cette agression s’avère être liée à l’état comateux de Da Silva dont le cerveau semble être habité par l’esprit d’Exü.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur DISTRICT 77 #2 – Furiani vendetta

J’ai attendu un petit moment avant de me lire ce tome 2. J’ai pris mon temps, pour bien le savourer.
Et j’ai bien fait. Ce tome 2 est bien plus rythmé que le premier (qui l’était aussi). Là, l’action prime. Les auteurs sont nourris aux polars,thrillers, films fantastiques ou séries américains, et cela se voit.
Dès le début avec la mise en scène de la présentation de la bande à Furiani, on a l’impression d’être dans un Tarantino ou un Guy Ritchie.Ou même, le Sergio Leone du Bon, la Brute et le Truand. Dugand et denys font aussi d’autres clins d’oeils comme à John Carpenter ou aux comics avec le Murdock Plaza, par exemple.
Nous y retrouvons notre Lili qui semble un peu perdu par les évenements et qui peu à peu, reprend du poil de la bête. J’aime bien ce mélange polar et fantastique avec cette ambiance vaudou.
Bref, il me tarde de lire le prochain tome pour connaitre le fin mot de ce cycle.

Par BERTHOLD, le 11 mars 2008

Pour ses débuts dans la police, Lili Lafayette doit faire face à une guerre intestine des gangs mafieux sans précédent. Les rues de la mégapole américaine sont transformées en véritable champ de bataille dans lequel les morts se décomptent à une vitesse vertigineuse.

Dugand nous dresse un portrait très violent d’une société manipulée dans ses moindres recoins par un caïd possédant une particularité physique et spirituelle exceptionnelle. Le récit verse dans le fantastique où le culte vaudou prend toute sa dimension. Les questions qui étaient restées en suspens dans le premier tome trouvent pour la plupart leurs réponses dans cet épisode sanglant. Le drame d’enfance vécu par Lili, les raisons et l’auteur de l’assassinat du Big Boss nous sont divulgués, sa spécificité morphologique nous est confirmée.

Le rythme impulsé par des dialogues impératifs, les rixes meurtrières de Tony Furiani, les différentes possessions physiques de Da Silva et les recherches engagées pour retrouver celle qui a assassiné le Big Boss donne un véritable punch au récit. Celui-ci ne laisse aucun répit à la décontraction.

Denys confirme ses talents de dessinateur en réalisant des graphiques conformes à ceux du tome précédent. Ils atteignent un degré de réalisme assez convaincant, suffisamment explicite pour démontrer le caractère agressif et dégénérescent de cette société dominée par le crime. Les couleurs sont judicieusement utilisées au gré de leur dominance selon s’il s’agit du présent ou du passé, de la scène d’un crime…

Une immersion acide au cœur d’une société corrompue et glauque comme on n’aimerait pas y vivre !

Par Phibes, le 3 février 2008

Publicité