DISPERSION
Dispersion -2-

Katsuhiko Tôbe est atteint d’une étrange maladie, il se disperse. Son corps se désintègre et s’éparpille au gré des vents. La quête de ce jeune homme à savoir la place qu’il a sur la planète ou bien quel rôle joue t-il est peut être la cause de cette anomalie.
Quatre ans se sont passés depuis qu’il a disparu de la vie d’Azami, son amie d’enfance et c’est le moment choisi pour lui de se matérialiser.
Il se retrouve en Afrique, sa quête continue mais sur une terre de liberté où les hommes, les femmes et les animaux vivent en harmonie avec la nature.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DISPERSION #2 – Dispersion -2-

Entre magie et amour, Oda écrit une histoire portée sur la profondeur des sentiments entre autre
. De jeunes gens en mal d’être aux hommes en quête d’identité, le lien entre ces personnages est le dialogue que certains arrivent à établir grâce à la force de leurs sentiments. Cette histoire est une fable emprunte de poésie laissant la part belle à l’espoir que l’on a de pouvoir se construire et se trouver et ce, beaucoup au travers des lieux et des personnes qui nous entourent.

Le dessin est très méticuleux, au style hachuré, précis et réaliste
Si cette manga n’est pas forcément compréhensible à la première lecture, elle n’en est pas moins intéressante surtout en ce qui concerne les rencontres multi raciales que l’auteur met en scène. Il tente de rapprocher les uns et les autres, peut être aussi pour dire qu’on a toutes les cartes en mains et qu’il suffit de dire oui. Voilà une agréable philosophie que de penser naïvement à un monde meilleur (merci M. Huxley).
Pas de fable asiatique sans l’intervention du vent que l’on retrouve comme élément fort (tel le tapis volant, il emmène et transporte le héros d’un lieu à un autre), et c’est là aussi une racine culturelle importante à respecter si l’on veut atteindre un état de peace power apparemment désiré par l’auteur.

Attention aux âmes sensibles, la fin de ce volume et de cette histoire est carrément gore et très étrange. Mais quoi d’étonnant dans un espace perdu entre le rêve et la réalité, suspendu entre la vie et la mort, un espace magique où se cherchent tous ceux qui n’ont pas encore endossé leur costume de vie ?
Cette oeuvre n’est pas indispensable mais le dessin est attirant, abouti et mérite le coup d’œil.

Par MARIE, le 13 avril 2005

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