DISPARITIONS
Retour aux sources

La Loge Muette, société secrète aux agissements couverts par des commanditaires gouvernementaux, est enfin prête à procéder à l’expérience de décorporation malgré la pression que semble lui infliger l’inspecteur de police Antoine Deslambres due à la progression de son enquête. Alors que le compte à rebours est engagé pour le transfert dans l’autre monde, certaines certitudes viennent conforter l’opinion du policier quant à la traîtrise de certaines personnalités telles le Juge Barrot et le Colonel Legendre de la DGSE. De même, de nouveaux éléments permettent de confirmer que le docteur Claire Extebarra fait l’objet d’une maltraitance par sa garde-malade, Marie Mongeot. Par ailleurs, Andreu, le fil de Claire semble bénéficier des mêmes prédispositions télépathiques que sa mère qui paraissent le lier à l’expérience réalisée il y a quinze ans auparavant. Enfin, le professeur Raphaël Sormand, gagné par les remords, vient révéler les tenants du très prochain projet de ses associés. Le moment de vérité est enfin arrivé !

 

Par phibes, le 17 juillet 2010

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Notre avis sur DISPARITIONS #4 – Retour aux sources

L’adaptation en bandes dessinées de la série télévisée éponyme diffusée sur France 3 touche à sa fin avec ce dernier opus qui regroupe les 3 derniers feuilletons (10, 11 et 12). En cet épisode, les tenants et les aboutissants d’une périlleuse histoire de disparus sont révélés au travers d’un dénouement certes intéressant par les nombreuses pistes qu’il englobe mais assez confus dans son ensemble.

Les questions que les trois premiers tomes ont pu susciter, trouvent assurément leurs réponses dans un conglomérat de recherches, de péripéties, d’aveux, de réunions souterraines qui ne parviennent pas forcément à donner une âme réelle au récit et à faire preuve d’une énergie convaincante. Est-ce, peut-être, la pléthore de dialogues explicatifs, parfois un peu lourds et compliqués, qui grève l’enquête policière ? Est-ce le fait que l’expérience en elle-même qui va chercher ses ramifications dans la communauté cathare ne paraît pas assez plausible ? Est-ce cette omnipuissance secrète de la Loge Muette qui appesantit le récit ? Est-ce le manque de charisme des personnages ? Toujours est-il que si cette quadrilogie en elle-même, calée sur l’adaptation d’une série de 12 feuilletons télévisés d’une histoire policière fantastique et noire, est très audacieuse, elle ne parvient pas à rendre la lecture suffisamment accrocheuse pour recevoir une totale adhésion du lecteur.

Après avoir sympathiquement œuvré dans le premier épisode, Pierre Wachs revient clôturer l’aventure en succédant à Ersel. Son style réaliste et classique que l’on peut apprécier par ailleurs sur des séries telles Le triangle secret, Opération Vent Printanier, Secrets bancaires… est toujours, dans ses proportions, plaisant à regarder.

Une fin d’aventure policière révélatrice, aux entournures certes peu tonitruantes, à réserver à ceux qui ont réellement apprécier la série télévisée et qui ont l’intention de la voir sous une autre forme.

 

Par Phibes, le 17 juillet 2010

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