DIRTY PAIR
Sim Hell

(Dirty Pair: Sim Hell 1 à 4)
La WWWA (Worlds Welfare Work Administration) convoque Kei pour une évaluation en simulation. Sur place elle se rend compte que le BTR (Bureau of Technological Regulation) est présent ! Mais la simulation semble mal se dérouler, bloquant Kei dans une sorte de coma artificiel. On demande à Yuri de lui venir en aide, cette dernière décide alors de rejoindre Kei dans le programme de simulation. Très rapidement il leur parait évident que le programme tourne en rond, multipliant les épreuves qui reproduisent la Nano-war qui décima la population terrienne jadis…

Par fredgri, le 30 décembre 2013

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Notre avis sur DIRTY PAIR #4 – Sim Hell

Quand je lis cette histoire quelques vingt ans plus tard je me dis que les thèmes abordés par Warren, cet univers hautement cyber-punk, toute cette terminologie informatique auraient tout simplement été incompréhensive pour moi à l’époque. Avec un peu plus de bagage dans le nez tout parait tout de suite un chouilla plus clair, malgré le fait qu’encore maintenant il faut s’accrocher, car justement tout le fond de l’histoire tient sur le degrés technologique de cette société !

Ainsi l’artiste parle de nano-technologie, de clones, d’univers virtuels, du danger de cette avancée robotique. Plus on avance dans l’histoire plus elle se complexifie et gagne en profondeur dans la foulée ! Il faut tout de même bien s’accrocher, car mine de rien c’est difficile à suivre, surtout à partir du moment ou Kevin Sleet intervient plus directement. L’univers qui entoure Kei et Yuri devient alors une sorte d’extension psychologique de la réalité, exutoire de fantasme, mais surtout les deux héroïnes doivent arriver à en comprendre les tenants et aboutissants pour réussir à le maîtriser et s’en échapper !

Mais paradoxalement, ce quatrième volume démontre aussi que derrière son apparente légèreté, la série peut amener des idées bien plus profondes. Sim Hell devenant certainement un des meilleurs volumes depuis les débuts de ces Dirty Pair habituées aux catastrophes.

Adam Warren construit donc une intrigue réellement passionnante et exigeante (un gros fond bourré de termes informatiques qui peuvent refroidir les non initiés !) avec un très adroit mélange d’action, de gros délires, de bonnes réflexions sur les deux jeunes femmes et sur l’univers en place et son histoire ! Certainement le projet parfait qui montre bien l’énorme potentiel de cette série ! D’autant plus que graphiquement Warren ne cesse de s’affiner, avec des planches absolument magnifiques, très dynamiques, qui sont un vrai plaisir des yeux !

Alors je ne dis pas que cet album est facile d’accès, simplement qu’il en mérite largement l’effort !

Par FredGri, le 30 décembre 2013

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