Diosphère

 
Des œufs à l’intérieur desquels ils se sont formés, Aaran et Norodji sont sortis sous l’apparence qu’on connaît sur Terre aux adolescents. Ignorant tout du monde qui les entourait bien qu’ils soient nés en sachant déjà parler, marcher ou réfléchir, les deux enfants vont partir à la recherche d’un village afin de trouver leur place et leur raison d’être parmi des personnes leur ressemblant. Leur quête sera balisée de rencontres extraordinaires…
 

Par sylvestre, le 3 janvier 2016

Notre avis sur Diosphère

 
On ne sait pas d’où ils viennent, et ils ne savent pas où ils vont… Aaran et Norodji se sont extraits d’œufs et, dans la minute d’après, sont partis parcourir le monde fantastique et pourquoi pas dangereux qui les entourait. Innocents, naïfs, ils vont par chance tomber d’abord sur des interlocuteurs assez compréhensifs. Certaines de leurs rencontres ensuite les mettront face à des gens plus insondables, voire plus dangereux. Aaran et Norodji n’ont pas la même vision des choses : leurs chemins, leurs rencontres et leurs expériences seront différents. Mais tous les deux sont partis pour trouver leurs pairs.

Cette bande dessinée Diosphère nous plonge dans un univers fantastique où le danger est parfois enrobé de belles couleurs et de bonnes intentions. On y suit les deux jeunes héros Aaran et Norodji dans leur quête. Leur long voyage aurait pu être encore plus captivant, mais le rythme du récit est très lent et les différentes situations s’y ressemblent finalement beaucoup. Il n’y a pour ainsi dire pas d’action, tout est très posé. Et tout baigne dans des couleurs très semblables, rendant le contexte visuel lisse et sans surprise. On cheminera pourtant jusqu’au bout avec eux, mais ce sera pour déboucher sur une conclusion qui en décevra plus d’un, sur un final qui n’est pas à la hauteur de ce que pouvaient éventuellement laisser entrevoir l’originalité et le potentiel de l’univers dans lequel l’auteur Juliette Fournier a fait évoluer Aaran et Norodji. L’ambition, le travail et les idées y sont, mais il manque de l’énergie et du relief à cette quête initiatique qui peine à convaincre.
 

Par Sylvestre, le 3 janvier 2016

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