DIEUX ET DES HOMMES (DES)
Un château en bavière

Fevrier 1945 un bombardier américain fait route vers la Bavière afin d’y "déposer" deux étranges passagers… La Reine des Neiges et Le Danseur, deux êtres aux super-pouvoirs qu’on appelle des Dieux ! Leur mission, abattre l’un des derniers remparts des forces nazis réfugiées dans un château, dans les sous sols duquel ils trouvent des robots qu’ils vont devoir affronter…

Par fredgri, le 4 juin 2012

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Notre avis sur DIEUX ET DES HOMMES (DES) #4 – Un château en bavière

Depuis le début de cette série ce que j’apprécie c’est les ambiances très différentes qui tournent autour d’un groupe de super-êtres qui ont changé la face de la Terre. C’est juste que, progressivement, on a un peu de mal à vraiment distinguer le véritable propos de cette série.
Certes, on a droit à des albums assez intéressants, c’est juste qu’une fois le concept compris ça ne va guère plus loin, malgré un discours sur l’humanité, sur la divinisation etc.
Dans ce quatrième volume, on est dans un rapport plus basique avec les super-pouvoirs ! Et malgré un petit parallèle avec la femme robot de Fritz Lang (Galatée robotique pour représenter une humanité qui rejoindrait les divinités) le reste de l’album, ou tout du moins de cette histoire, ne depasse guère le stade du comics le plus basique, un ennemi, des héros qu’on envoie pour l’affronter et les batailles qui s’ensuivent.
Ce qui est d’ailleurs dommage c’est qu’à part ces pouvoirs ces deux "Dieux" ne dégagent rien d’autre, aucune émotion, aucun charisme (mis à part par le biais du super dessin de Snejbjerg, bien sur).

On ne comprend donc pas forcément quelle est "la leçon" à tirer de cette aventure. Pourquoi ces deux personnages ? Que véhiculent ils comme idée ? Etrange !

Dans la petite back-up on assiste à une sorte de réunion ou quelques uns de ces super-êtres se demandent s’il faut ou non continuer à frayer avec les humains… Là encore ça a des reflets assez anecdotique et finalement, même si ça signifie que dorénavant les "Dieux" pourront faire ce que bon leur semble, sans avoir à rendre de compte aux humains, sans avoir la nécessité de même les cotoyer, on sent bien, aussi, que l’impact est assez modéré. L’un des membres de la réunion concluant même par "Comme d’habitude, chacun fera comme il voudra"…

Pour conclure, je trouve que ça s’empate légèrement, que petit à petit on perd un peu du fond au profit de la forme. Car en effet le graphisme est ici magnifique, mais on aurait pu s’attendre à un discours quelque peu plus substantiel !

Par FredGri, le 4 juin 2012

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