DIEU
A corps perdu

Alex part en scooter avec sa petite amie pour aller au lycée. Le bus qu’il aurait dû prendre explose. Traqué par des inconnus, Alex se rend compte rapidement que l’attentat le visait.
Apprenant la mort de sa mère et la disparition de son meilleur ami, Alex est pris dans un engrenage qui l’amènera à découvrir une vérité inavouable…

Par aub, le 8 septembre 2010

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Notre avis sur DIEU #1 – A corps perdu

Il ne m’aura fallu que quelques pages pour me plonger dans l’histoire. Les personnages se posent, on ne sait pas trop où Damien Marie, le scénariste, va nous emmener, mais dès l’explosion du bus, on sait que l’histoire commence, et le rythme effréné de celle-ci nous empêche littéralement d’en arrêter la lecture.
Les mystères sur les intentions des traqueurs, et les mystères sur les protagonistes de l’histoire, nous laissent entrevoir un scénario haletant. Les questionnements, incertitudes et surprises que nous avons au fur et à mesure de la lecture, nous tiennent en haleine.
L’histoire se dévoile petit à petit, et sa narration, faite habillement, permet de garder suffisamment de mystère pour créer un suspense effroyable.

Damien Marie réussit à nouveau, avec talent, à nous emmener dans une histoire sordide, épouvantable, et probablement réelle ou presque. Nous pouvons oser espérer qu’elle n’est que fiction, mais ne soyons pas dupes, hélas, la folie de l’homme peut le faire aller jusqu’aux pires abominations de cette histoire.
Les nombreux flashbacks du personnage principal, Alex, mis bout à bout, permettent adroitement au scénariste de nous dévoiler, à nous lecteur, le fond de l’intrigue. Même si de nombreuses questions restent bien en suspens à la fin de ce premier opus, le dosage habile des éléments de l’histoire nous permettent de ne pas trop rester sur notre faim… mais de toute façon, celà n’est pas grave, car le tome 2 est paru en même temps.

J’aurai juste un petit bémol sur les illustrations, que je trouve un peu "ligth" parfois, méritant certainement quelques retouches. J’ai eu un léger sentiment de bâclé sur certaines planches. Le manque de détails en est probablement la raison, mais ce genre de dessin permet aussi une lecture plus rapide et plus fluide, se mariant ainsi très bien avec le rythme de l’histoire.

Ce n’est donc pas innocent si Damien Marie collectionne les prix du "meilleur album" ou du "meilleur scénario" dans différents Festivals BD. La qualité de sa narration, l’originalité de ses histoires, font de cet auteur un maître du thriller.

Par AUB, le 8 septembre 2010

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