DICK HERISSON
Le tombeau d'Absalom

Macabre découverte au musée Réattu d’Arles. Un homme au crâne fracassé au pied d’un tableau d’Arminius Valdo. Dick Herisson et Jerome Doutendieu, deux journalistes arrivent sur les lieux peu après la police. Ayant toujours le chic pour tomber sur des affaires mystérieuses, nos deux compères trouvent un papier sur le cadavre avec deux autres endroits à visiter, des musées également.
Se rendant dans le premier, ils trouvent le restaurateur assassiné de la même façon que le tableau qu’il était en train de restaurer. Se précipitant sur le téléphone pour prévenir le troisième nom sur leur liste, ils n’ont guère le temps de formuler leur avertissement que leur interlocuteur est assassiné lui aussi, décapité pour être précis… Est-il nécessaire de préciser qu’il était détenteur lui aussi d’un tableau d’Arminius Valdo, et qu’il est mort de la même façon que la représentation de son tableau.
Trois tableaux, trois morts, les peintures seraient-elles vivantes ?

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DICK HERISSON #7 – Le tombeau d’Absalom

La joie des fouilles archéologiques dans des piles de bande dessinées porte parfois ses fruits, comme c’est le cas ici. En effet, j’ai été agréablement surpris par cette BD. Très classique dans sa construction, c’est un policier efficace, bien rythmé, et bien écrit dans son intrigue. Cela n’atteint pas des sommets d’originalité, mais l’ensemble est vraiment très correct, en tout cas, cela m’a plu.
Le dessin est quant à lui assez original je trouve. En effet, les décors sont réalisés de façon très réalistes, de même que tous les éléments autre que les personnages, qui pour leur part ont un rendu … comment dire… un peu cartoon. Ce ne sont pas des personnages réalistes au sens habituel, ils ont certes des attitudes et des traits humains, mais légérement déformés, pour avoir des personnages simples et aisément identifiables. Comme si les personnages et les décors étaient le travail de deux personnes différentes, ce qui n’est pourtant pas le cas. Tout du moins, cela n’est pas précisé sur l’ouvrage.
Il reste que cet album est bien cohérent, bien traité, les couleurs étant peut-être parfois un peu trop dans les aplats, manquant de relief sur les personnages et les dialogues étant corrects. Une bande dessinée honnête que j’ai eu plaisir à lire et à relire une ou deux fois déjà.

Par Siam l'Archiviste, le 17 septembre 2003

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