DICK HERISSON
L'araignée pourpre (1ère partie)

Novembre 1923, a bord d’un bateau, un homme d’église se fait piquer par une araignée pourpre, provenant d’un colis auquel il semblait beaucoup tenir, puisque l’avant obtenu par la force.
Pendant ce temps, à Paris, Dick Hérisson vit une drôle de soirée. Après avoir rencontré un ethnologue assez étrange qui le connaissait, sans que la réciproque soit vraie, en sortant d’une conférence sur la paranormal, il tombe en face du docteur Nulpar, qui est censé être morte depuis quelques années. Celui-ci l’entraîne dans une fumerie d’opium clandestine, où il va faire de bien étranges songes… Mais il est loin d’être au bout de ses surprises…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur DICK HERISSON #11 – L’araignée pourpre (1ère partie)

Je me souviens de Dick Hérisson, dont j’avais lu un album totalement par hasard (cf : Le tombeau d’Absalom), et lors de la sortie de celui-ci, je me suis dit que cela m’avait laissé une bonne impression, alors pourquoi ne pas réitérer l’expérience en lisant celui-ci. Idée, donc acte.
Et me voilà devant l’album en question, feuilletage rapide, les graphismes me semblent tout à fait conformes à mes souvenirs, donc lecture. Et là, je suis un poil déçu tout de même. Les graphismes possèdent toujours la paradoxe dont j’avais parlé dans ma précédente critique, à savoir des décors très détaillés et réaliste, et des personnages aux visages un peu … cartoons. Bon, nous ne sommes tout de même pas dans un dessin animé de Tex Avery, mais les visages ne sont pas de type réaliste en tout cas, et c’est ce qui tranche entre les décors et les visages en fait. Mais cela n’est nullement un reproche, car je trouve que cela permet de mieux identifier les personnages, de les repérer rapidement, et le cas échéant, de mieux s’y attacher.
Là ou l’album me déçoit quelque peu, c’est dans le traitement.
Je m’explique, l’album fait 52 pages, ce qui est tout à fait honnête, mais comporte quelques pages qui pour moi ne sont pas très bien cadrées avec l’histoire. Au plein milieu de l’album (sans raconter l’histoire) nous nous retrouvons avec un sorte de flash-back historiques permettant de mieux comprendre le récit. Or je trouve que ce passage, notamment les deux pages de reproductions de simili manuscrits, sont de trop, où aurait méritées de ne pas être autant exposées. Peut-être qu’une seule planche aurait été plus adéquate, ou bien, accompagnée de dessins. Mais ce n’est évidemment que mon avis purement subjectif, c’est un détail que je n’ai pas trop apprécié dans l’album.
Maintenant, dans la globalité, j’ai trouvé cet album fort honnête, et une intrigue policière avec de vieux manuscrits, des légendes, j’apprécie généralement. C’est le cas ici encore mais je tenait à souligner le petit détail qui m’avait déçu. Voilà. Maintenant, je vous engage à y jeter un oeil, car rien ne vaut un petit feuilletage pour se faire son complément d’avis.

Par Siam l'Archiviste, le 23 novembre 2004

Publicité