DIAMANTS
Charles Van Berg

Charles Jr Van Berg est le Pdg de la World Diamond Co, une entreprise florissante qui règne sur des mines de diamants. Alors qu’il rentre de l’inspection d’une mine canadienne, son jet privé est contraint de se poser. Il découvre alors avec stupeur qu’il s’agit d’un coup monté et que l’avion s’est posé sur le sol des Etats-Unis. A terre, le FBI l’attend déjà. Il apprend que son père, fondateur de l’entreprise, avait été condamné par les Américains à la prison pour non respect de la loi anti-trust et pour collaboration avec l’Allemagne nazie. Les fédéraux annoncent ainsi à Van Berg qu’il va être déféré devant un juge pour purger la peine que son père n’a jamais faite.

Pour le Pdg de la World Diamond Co, il ne fait aucun doute qu’il est victime d’un piège qui vise son empire et il est bien décidé à découvrir qui se cache derrière tout cela.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DIAMANTS #1 – Charles Van Berg

Quand je lis ce genre d’album je me dis que je dois certainement me faire vieux, ou tout du moins être plus blasé que je ne le croyais ! Car, bien que tout ça semble être particulièrement bien ficelé l’ensemble de ce premier album est d’une fadeur à toute épreuve. Non seulement les personnages n’arrivent pas à avoir ne serait ce qu’un soupson de charisme, tous suivent, sans vraiment rayonner d’un quelconque éclat, la trame que les scénaristes leur ont tissée. C’est précis, très documenté et à la finale on obtient un album peut-être trop verbeux, trop descriptif, comme si il parait nécessaire de tout bien jalonner dès le premier opus. ce qui ne laisse aucun espace pour une réelle énergie, cette flamme qui fait vivre les personnages d’un album, qui leur donne de la consistance. D’autant que le processus narratif oblige le lecteur a jongler entre le passé, le présent, les détails d’une réalité politico-économique, la description d’un milieu, de ses malversations etc. Cela aurait certainement mérité d’être plus elliptique, de laisser plus la place aux différents protagonistes, et d’être moins "didactique" et "hermétique" pour tout ce qui concerne le milieu des trafiquants de diamants !
Finalement c’est assez dommage car la base est intéressante, le graphisme, certes très classique, sans fantaisie, est par ailleurs très efficace et suffisamment précis, mais c’est un premier tome relatiqvement froid qui se lit sans vraie passion…
On verra par la suite.

Par FredGri, le 21 juillet 2007

Cette nouvelle série de la collection Investigations (Glénat) me fait penser un peu à un mélange entre Largo Winch et les Maîtres de l’Orge. Bon, il est encore trop tôt pour savoir si Diamants arrivera à égaler en qualité ces deux séries cultes mais il faut avouer que l’histoire se lit bien.

Les scénaristes ont choisi des personnages contrastés. Rien ne semble tout blanc ou tout noir, par exemple chez Van Berg Jr qui cache vraisemblablement une part d’ombre même si les accusations dont il est l’objet sentent vraiment la machination à plein nez. Le voici en effet condamné à payer pour les agissements de son père à une époque où il n’était même pas né !

Le récit offre de nombreux flash-back qui permettent tout doucement de reconstituer le puzzle de la création de cet empire du diamant. On suit ainsi les débuts de la prospection de Charles Van Berg, ses affaires en Afrique, ses trafics avec les Nazis, le passé d’un fils naturel qui va ressurgir de nos jours… Tout est en place pour une grande saga familiale et financière.

L’album a bien quelques défauts. Le découpage des scènes est parfois victime de quelques petites maladresses. Quant au dessin, il est des plus classiques et reste encore un peu en gestation. Mais ce qui m’a le plus gêné dans le graphisme, c’est la mise en couleur. Je n’accroche pas du tout ces coloris souvent vifs, cette surabondance de teinte jaune ou rouge. C’est toutefois un point de vue très personnel.

Pour le reste, l’histoire démarre plutôt bien et je suis curieux de savoir qui est derrière le plan machiavélique dont est victime de fils Van Berg et comment il va s’en sortir.

Par Legoffe, le 27 mai 2007

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