DIAMANTS DE KAMITUGA (LES)
Tome 2

 
Nanou et Nestor avaient entendu l’histoire de Maman Asha lorsqu’ils étaient allés la voir avec Lina à l’hôpital et savaient donc que les diamants volés par Mayele avaient été cachés par ce dernier.

Ils sont donc partis à la recherche des pierres précieuses et ont finalement réussi à les retrouver. Ils étaient donc riches ! Mais ils allaient apprendre aussi dans la foulée qu’ils étaient tous deux séropositifs.

Nanou prit cette annonce très au sérieux, mais Nestor, lui, grisé d’être devenu aussi riche, préféra ne pas se soucier de sa santé et choisit de profiter de la vie, ce qui le poussa à lier des amitiés avec des gens… peu fréquentables…
 

Par sylvestre, le 4 juin 2015

Notre avis sur DIAMANTS DE KAMITUGA (LES) #2 – Tome 2

 
L’histoire de ce tome 2 est indépendante de celle du premier sans l’être complètement puisqu’on y retrouve certains personnages et que le thème du SIDA y est bien évidemment repris lui aussi. Elle est par contre peut-être un peu plus "tirée par les cheveux" que celle du tome 1, mais on pardonnera cela en comprenant bien qu’elle a été conçue ainsi non seulement dans le but de prévention relatif aux dangers du SIDA mais aussi dans le but de promouvoir la culture de la République Démocratique du Congo en intégrant différentes spécificités culturelles ou patrimoniales du pays comme les gorilles, les "sapeurs" (!!!), les catcheurs, la musique, etc… Ce qui fait qu’un concentré d’éléments est utilisé, que chaque "notion" a dû être placée, et forcément, ça fait "beaucoup de monde" à faire tenir dans seulement 32 pages !

Mais le défi est relevé ! Bravo ! C’est Appollo qui a signé le scénario de ce tome 2, laissant la partie graphique à Séraphin Kajibwami qui avait porté seul la complète réalisation du premier volet. Le trait de ce dernier est toujours aussi agréable et réaliste. On sait en plus qu’en qualité d’artiste originaire de R.D.C., Séraphin Kajibwami est mieux placé que bien d’autres pour dessiner son pays !

Ce tome 2 a été distribué gratuitement à 150000 exemplaires au Sud-Kivu et à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, comme ce fut le cas avec le tome 1. Les éditions African Artists for Development mettent vraiment les moyens pour toucher les populations auxquelles elles veulent transmettre leurs messages de prévention et d’espoir. Et en choisissant comme support la bande dessinée, elles misent sur un medium original et, on l’espère (mais nous, sur Sceneario.com, on en est convaincus !), efficace !
 

Par Sylvestre, le 4 juin 2015

Publicité