DESTINS PARALLÈLES
Elle

Chihiro cherche partout le joli miroir que lui avait offert sa mère quelques années auparavant. Elle découvre alors que sa grand-mère, un peu tête-en-l’air, l’a vendu au marché aux puces à un garçon. Ce dernier lui a expliqué qu’il comptait l’offrir à sa future âme-soeur.

Chihiro se fait une raison, estimant qu’elle ne le retrouvera jamais. Mais, surprise, quelques temps plus tard, un jeune homme la bouscule. Il lui offre alors le miroir disparu pour se faire pardonner. La jeune femme est particulièrement troublée et se demande s’il s’agit d’un accident ou bien si elle est vraiment l’être aimée du garçon. Cela lui paraît inconcevable, elle qui se trouve quelconque et sans intérêt.

Elle apprend rapidement que le jeune homme s’appelle Yukichi et qu’il s’agit d’un intello brillant qui a tendance à rabaisser tous ses congénères.

Par legoffe, le 14 mars 2018

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Notre avis sur DESTINS PARALLÈLES #1a – Elle

Daisuke Imai se lance dans un concept assez original avec ce manga. Il publie, en effet, l’histoire sentimentale de deux étudiants via deux séries parallèles, « Elle » et « Lui ». Il offre ainsi le point de vue de chacun des personnages, et leurs ressentis respectifs.

Il est intéressant de voir ainsi de quelle manière est perçu un fait, selon qu’il est vécu par une fille ou par un garçon. L’approche est assez unique dans le monde des shojos. Elle s’avère très parlante pour évoquer les troubles sentimentaux d’adolescents qui se cherchent et qui doutent d’eux-mêmes.

Le livre développant le point de vue de Chihiro est à l’image de l’héroïne, chargé de sensibilité. C’est vraiment la jeune femme qui rêve d’amour sans réellement y croire. Elle a un tempérament plutôt solitaire, mais l’auteur lui a flanqué quelques camarades plutôt bienveillants.
Cet aspect est à mettre au crédit de la BD qui valorise les relations humaines. Les personnages secondaires savent eux aussi se livrer, donnant un récit naturel, d’une vraie sincérité.

Même la « concurrente » de Chihiro est dépeinte de manière nuancée. Si Yukichi finit par en parler de manière négative, un certain nombre d’éléments laissent penser que rien n’est tout blanc ou tout noir.

Quant aux dessins, ils sont agréables et les visages des protagonistes expressifs, ce qui est évidemment important pour la crédibilité du récit. Les personnages oscillent entre réalisme et style un brin caricatural, ce qui les rend sympathiques. Ce parti pris évite aussi de trop tomber dans le mélo. Les graphismes auraient néanmoins gagnés en qualité si l’auteur leur avait apporté plus de détails.

Voilà donc un bon démarrage, qu’il faut confirmer en partant maintenant chez lui. Vous l’avez compris, je parle de Yukichi.

Par Legoffe, le 14 mars 2018

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