Le dessin

Emile est un artiste : il est peintre. Lorsque son ami Edouard décède, Emile réalise qu’il n’y aura plus de conversation sur le sens de l’art : son alter ego est parti … Il lui a laissé un cadeau : un objet choisi par Emile parmi une foule de vieilleries rangées dans un garde-meuble. Emile choisit une gravure conventionnelle voir surchargée mais qui représente l’appartement de son défunt ami. Emile découvre alors qu’Edouard lui a légué bien plus qu’une œuvre personnelle : une véritable énigme qui va bouleverser sa vie.

Par Valérie, le 1 janvier 2001

2 avis sur Le dessin

« Le dessin » c’est d’abord une couverture. L’oeuvre ouvre sur le monde, telle une lucarne, et capte celui qui la contemple, et le transforme, faisant planer sur lui l’ombre du créateur.
Puis c’est un découpage, purement dogmatique et sans artifice : 3 cases par planche, pour s’affranchir des effets de découpage, comme si Mathieu les considérait comme nuisible.
Ensuite c’est un scénario à la fois léger et haletant, qui fait penser à « Dans la peau de John Malkovitch » de par la forme du jeu de piste introspectif. Cela se lit comme un souffle…
« Le dessin » est donc une grande respiration, une bouffée de bonheur simple et fantastique à la fois, dont on ne ressort pas indemne. A lire absolument !

Par TITO, le 20 mai 2003

L’album est en noir et blanc, ou presque. Le dessin est minimaliste, presque austère. Le scénario, quant à lui, est à couper le souffle. Mathieu part d’une image et fait découvrir à son personnage le monde tout entier : l’histoire d’un peintre amené à aller vers la couleur, vers la lumière, vers l’amitié. Un album particulier pour un thème original en BD (et pourtant…) à savoir l’art.
On ne sort pas indemne du « dessin » de Mathieu ; selon les sensibilités chacun pourra y trouver des réflexions philosophique, métaphysique ou encore poétique. Ou se rappeler simplement que l’art demeure l’une des choses qui console peut-être le mieux de vivre…

Par Valérie, le 27 février 2003

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