DIEUX ET DES HOMMES (DES)
La fin du commencement

En 1929, le jour du krach boursier, les Dieux sont nés. Le long de la route 66, entre Chicago et Los Angeles, 66 Dieux sont nés, doués de pouvoirs inimaginables ils ont finis par observer les hommes tout en remodelant la terre… L’histoire commence par un combat entre le maître des mouches et Numéro 1… Ils sont si lointain, survolant les plaines, nourrissant les premières pages des journaux, s’ennuyant certainement… Ils étaient 66, ils sont bien plus maintenant !

Par fredgri, le 20 janvier 2011

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Notre avis sur DIEUX ET DES HOMMES (DES) #1 – La fin du commencement

Vous avez compris, pour l’instant c’est encore assez vague, même la lecture de ce premier volume n’apporte pas la base. On se contente d’assister à ce premier combat et ensuite de suivre le maître des mouches aux côtés de la belle Reine des Neiges… Mais cette première mise en place va être complétée par d’autres albums, car le projet de Jean-Pierre Dionnet est plus complexe qu’il n’y parait, mais surtout il est bien plus ambitieux. En effet, il a entreprit d’écrire trente albums (à raison d’environ 4 par an) qui seront réalisés par une trentaine d’artistes (parmi lesquels des noms alléchants comme Baldazzini, Nine, Zezelj, Goetzinger, Snejbjerg, Benett, Gimenez, Liberatore, Druillet, Giraud etc.) Donc il va y avoir moyen de lire de très bonnes choses dans les temps à venir.

Peut-être que pour l’instant ce premier album souffre d’une certaine propension à l’allusif, malgré tout il arrive aussi à titiller le lecteur curieux. Dionnet joue ainsi avec les codes propres aux super-héros modernes, sans pour autant tomber dans ces psychologies désenchantées à la mode actuellement dans les comics. Ici on est certes dans une sorte de temps figé, sur une planète semi-désertique, et ces êtres sur-puissants se considèrent comme des Dieux omniprésents, malgré tout il y a aussi une sorte d’exaltation primaire dans la démonstration de ces pouvoirs. Dionnet leur fait-il trop tenir un discours métaphysique pas très convainquant et du coup, pour l’instant ce qu’il émane est assez froid, irréel et distant.
Je reste tout de même très curieux et impatient de lire la suite, d’autant que le concept me plait énormément, que ce scénariste arrive très régulièrement à tirer son épingle du jeu.

Graphiquement, le trait de Laurent Theureau semble parfaitement adapté pour ce projet. On y retrouve des ambiances très Moebiusiennes, avec un amour de l’espace, de la mise en scène. je ne suis juste pas super fan de la finition, mais qu’importe.

Un premier volume intriguant.

A suivre…

Par FredGri, le 20 janvier 2011

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