DERNIERS JOURS DE LA GEHENNE (LES)
Les terres noires

Il y a bien des années de cela vivait la nièce du lointain oncle Gauthier. Elle avait les mêmes traits qu’Adeline et avait travaillé sur le manuscrit de Saint-Dagobert que l’on a retrouvé des siècles plus tard dans la librairie d’Antonin. Aidée par Azal, Adeline cherche à se comprendre et pour cela suit une thérapie qui la fait puiser dans la mémoire de son sang. Le fameux manuscrit semble intéresser bien des gens car il contiendrait les clés de certaines énigmes. Il disparaît alors qu’il était conservé à la Bibliothèque Royale de Bruxelles.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DERNIERS JOURS DE LA GEHENNE (LES) #2 – Les terres noires

Enfin ! Après 4 ans d’attente (deux éternités !) voici qu’est sorti le tome 2 des "Derniers jours de la Géhenne" !

Et c’est une bonne surprise. Après un premier tome qui posait les pions d’une manière que j’avais trouvé quelque peu difficile à suivre, voici que cette suite précise le type de mystère dans lequel il faut s’attendre à se voir embarquer.

Le dessin reste comparable à celui du T1. On remarquera que le trait dans certaines cases est plus gras que dans d’autres. Ersel travaillerait-il à différentes échelles pour une même planche ? (Je vous rassure, ce détail ne gâche en rien la lecture.) On regrettera cependant la difficulté que semble rencontrer le dessinateur à reproduire d’une case à l’autre un même visage. Mais là, je chipote un peu trop !

Au niveau du scénario de ce T2, on apprécie les parallèles entre le passé et le présent. Parallèles qui sont le ciment de l’intrigue. Ces voyages dans le passé sont un bon prétexte à de belles scènes médiévales qui sont bien dosées et équilibrent les scènes du présent.

Autre chose : je trouve la pochette particulièrement plus réussie que celle du tome 1 (où le visage de cet homme m’a toujours paru un peu trop tordu…)

Allez, et, pour finir, petit détail pour les chasseurs d’erreurs (qui s’en était donné à coeur-joie à propos du bracelet d’Aline qui changeait de bras, dans la librairie, tome 1 !); une erreur de couleur sur le panneau "Interdiction de tourner" (scène de rue, le soir, où on voit un couple se promener) sur lequel les couleurs blanche et rouge ont été inversées…
 

Par Sylvestre, le 26 août 2005

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