Les derniers jours d'Ellis Cutting

 Fin XIXe, en Amérique du Nord, la ruée vers l’or touche à sa fin. Ellis Cutting se rend dans un camp de chercheurs d’or, espérant trouver un peu de répit dans sa fuite, et conscient que les agents Pinkerton le traqueront sans relâche. Mais un mystérieux passeur lui confie qu’il va mourir en ces lieux. Entre truanderie, règlements de comptes, rencontres et cinématographe, Ellis va pourtant se surprendre à croire en un avenir meilleur.

Par PEK, le 17 novembre 2010

Publicité

Notre avis sur Les derniers jours d’Ellis Cutting

 De prime abord j’ai abordé cette BD sans grande envie. Le dessin ne me semblait pas à la hauteur de ce que j’aime, un trait assez grossier et enfantin, une recherche et une profondeur des décors assez limitée… Malgré tout, en lecteur averti j’ai fait fi de ces quelques considérations pour me plonger dans la lecture de cet ouvrage sans a priori !

Très vite accrocheur le scénario est très original. Un homme seul, sans attaches, sans amis, sans rien, traversant un fleuve à la recherche d’une vie meilleure où on pourrait l’oublier! Espoir d’un avenir meilleur terni par la prophétie du passeur …. sa mort. C’est assez original de suivre la vie du héros en sachant qu’il mourra à la fin ! La grande question est comment mourra t-il ? De quelle manière ? De plus, une fois que les autres prophéties sont connues le lecteur est amené à se poser ces mêmes questions, de quelle manière cette prophétie se réalisera t’elle ?

Bardé d’humour et d’anecdotes croustillantes cette BD saura faire votre plaisir. Le dessin qui reste assez "gros" n’en est pas moins agréable, il coule tout seul, on se sent porté par la suite des cases sans avoir besoin de faire de véritable effort de concentration, il s’agit là d’un récit qui se lit d’une traite, jusqu’à la lie comme si on avait peur de ne pas en avoir assez.
In fine, une très agréable surprise qui contentera toute la famille. Comme quoi, les a priori d’avant lecture sont vraiment à mettre de côté. Un grand bravo à l’auteur ! 

Par PEK, le 17 novembre 2010

Publicité