DERNIER TEMPLIER (LE)
L'église engloutie

Les quelques feuillets du manuscrit récupéré dans le repaire du professeur Vogel ont révélé que l’objet capable de faire vaciller les fondements chrétiens a été enfoui par les templiers en un lieu lointain portant le nom de Fonsalis. Alors que le Vatican, représenté par le terrible De Angelis, renie la véracité de ces allégations, l’archéologue Tess Chaykin a décidé, au grand dam de l’inspecteur du FBI Sean Reilly, d’aller plus loin dans ses recherches. Ayant découvert enfin ce que représente Fonsalis, cette dernière s’envole pour la Turquie, accompagnée à la dernière minute par Sean et suivie sournoisement par un sbire à De Angelis. La jeune femme est persuadée qu’elle va retrouver, et le Professeur Vogel, et le lieu qui est censé conserver depuis des siècles le fameux secret des templiers. Mais une surprise les attend.

 

Par phibes, le 1 juin 2011

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Notre avis sur DERNIER TEMPLIER (LE) #3 – L’église engloutie

L’église engloutie annonce enfin la suite des péripéties liées au sympathique couple que forment Tess, la sémillante archéologue, et Sean, l’enquêteur du FBI. Alors que le commanditaire du sac sanglant du Metropolitan Museum de New York est maintenant connu et que ce dernier a pu, grâce aux manuscrits templiers qu’il avait en sa possession et à sa tentative de kidnapping de Tess, susciter la convoitise de cette dernière, l’aventure se poursuit.

L’ésotérisme du récit garde toute sa puissance en ce nouveau volume dans lequel Tess prend les rênes de l’intrigue (c’est elle qui va découvrir ce qui se cache derrière le terme Fonsalis), entraînant contre sa volonté dans son sillage le policier Sean. Alors que la menace plane sur leur quête par l’intermédiaire du sinistre prélat De Angelis, les deux jeunes gens avancent progressivement dans leurs recherches avec en ligne de mire l’énigmatique secret des Templiers.

Raymond Khoury suit la trame de son thriller ésotérique dans une adaptation en bande dessinée qui se veut, bien que la thématique ne soit pas d’une originalité probante, réellement captivante. Opposant clairement le bien et le mal sur deux époques bien distinctes mais liées, le Vatican d’un côté, la cause templière de l’autre, ce dernier louvoie habilement au sein d’une équipée animée visant à ébranler les bases d’une religion bien ancrée, mêlant énigmes, actions et réflexions théologiques.

L’intérêt de cette adaptation passe inévitablement par le travail graphique de Miguel Lalor. En effet, ce dernier, assisté par Otoniel Olivieira, gagne en maîtrise et signe un dessin d’une réelle beauté, porté par une authenticité historique et moderne admirable quasi photographique. A ce titre, on conviendra que sa recherche dans les proportions est des plus attrayantes. Le mouvement est bien restitué, ressenti surtout dans les scènes d’action aux effets punchies. Pareillement, les expressions des personnages sont subtilement travaillées et accompagnent adroitement les nombreux phylactères gonflés de dialogues bavards et utiles.

Un très bon épisode qui égraine progressivement la fameuse énigme liée aux Templiers et dont on attend avec impatience (du moins pour ceux qui n’ont pas lu le roman) la révélation finale.

 

Par Phibes, le 2 juin 2011

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