DERNIER RITUEL (LE)
La prophétie des amants

Le Necrom et ses armées menacent le monde tel qu’il est raconté par le scribe Mael.

Devant cette force, qui sème désolation et panique devant elle; un être se dresse. Il s’appelle Mano-Khan, et on le surnomme le pâle seigneur de la guerre. Dans cette lutte entre le bien et le mal, il devra compter sur un allié aussi improbable qu’inattendu; il s’agit de l’assassin royal Sesterce.

Les buts des deux héros divergent mais ils devront s’unir face à l’adversité. Et le salut du monde réside sur une prophétie : « La prophétie des amants »

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur DERNIER RITUEL (LE) #1 – La prophétie des amants

Le scenario de cette bédé fait la part belle aux clichés. A sa lecture, on ne peut s’empêcher d’y voir des allusions à pleins de genres. Certes, il faut avoir l’esprit tordu pour y voir des clins d’oeils au « Monde du fleuve », ou encore à « Mon nom est personne »… Avec deux héros comme Mano-kahn et Sesterce, l’un invincible et l’autre jouant le parfait anti-héros, cela semble flagrant. Et c’est surtout mis en evidence par la scribe Mael. Comme si Sesterce devait servir de révélateur de la grandeur de Mano-Kahn.

La surprise vient du dessin et des couleurs. Pour les couleurs, on a l’impression du déja vu. Il faut dire les couleurs sont l’oeuvre d’Yves Lencot, qui fut le premier coloriste des Lanfeust de Troy. Cette marque de fabrique apporte un côté rassurant pour ce premier album. D’ailleur, il s’agit du premier album du dessinateur, et il est très réussi. Le dessin montre une grande maitrise et le style colle très bien à l’heroic fantasy. Le tout est soupoudré d’humour concernant les attitudes de certains personnages, c’est amusant et cela apporte un peu d’humour car Sesterce et Mano-Kahn sont tout, sauf des joyeux drilles.

Il est dommage que ce tome soit resté sans suite deux ans après sa sortie. Et pourtant, cette série mérite que l’on s’y intéresse. L’univers mis en place par le scénariste est composé de personnages forts et attachants, et son intrigue commençait bien. Mais la suite est un autre avis.

Par Eric, le 31 octobre 2004

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