DERNIER LIVRE DE LA JUNGLE (LE)
Le retour

 
Parce que l’officier britannique à qui il rend service lui fait miroiter l’argent qui lui permettra de payer son mariage avec Vedra, Mowgli continue de travailler pour lui.

Un jour, une occasion (encadrée) se présente aux jeunes amoureux qui peuvent alors se retrouver après bien des jours sans s’être vus à cause de leur appartenance à des castes différentes. Malheureusement pour eux, la rencontre va tourner au drame et Mowgli apprendra que même parmi les hommes se cachent des "tigres" en qui il ne faut jamais avoir confiance.

En portant la main sur l’officier qui leur a fait du tort, Mowgli va signer son statut de personne traquée et c’est dans la jungle qu’il va aller trouver refuge, après des années sans y être retourné…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DERNIER LIVRE DE LA JUNGLE (LE) #4 – Le retour

 
Très vite, Mowgli jeune homme qu’on pensait appelé à un bel avenir parmi ses pairs va goûter à l’amère désillusion. En quelques vignettes, et pour l’amour d’une femme, sa part animale va reprendre le dessus. Mais qui donc, de lui ou de l’officier anglais, est vraiment l’animal ?

Combat entre maître et esclave, face à face entre colonisateur et colonisé, abus de pouvoir de l’un sur l’autre… Pour le sentiment d’impunité et de supériorité d’un humain sur un autre, le monde peut basculer dans l’horreur. Et cette horreur inacceptable qui va frapper Mowgli fera du vieil homme qu’il va devenir quelqu’un d’encore plus fort, intelligent et sage à nos yeux. Quelle leçon d’amour ! Quelles leçons d’amitié et de sagesse !

Le petit Vijay est à bonne école et nous, lecteurs, en profitons bien aussi. Le dernier livre de la jungle sera resté jusqu’au bout une très belle et très sensible libre adaptation de l’œuvre de Kipling. Bravo !

Côté dessin, j’ai trouvé qu’il était d’un niveau un peu en dessous de ce qu’il fut dans les tomes précédents. Le visage de Mowgli jeune homme, peut-être ? Le corps parfois légèrement disproportionné de Vijay ? Mais bon… Je fais la fine bouche. Au fond de moi, je sais bien que la véritable tristesse, c’est que ce magnifique conte prenne fin avec cet album.
 

Par Sylvestre, le 4 mars 2007

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