DERNIER DRAGON (LE)
L'oeuf de jade

An de grâce 1499, désert Arabique. Deux hommes, Duncan et Jacopo, réussissent enfin à trouver la fameuse vallée des dragons, où se trouvent leurs œufs. Duncan sait que grace à cela, leur fortune est faite. Mais vu la taille des oeufs, ils ne peuvent tous les prendre. Ils en prennent un chacun. De toute façon, ils connaissent l’endroit maintenant. Sur le chemin du retour, Duncan tue son compagnon et cache l’œuf qu’il transportait.

Le Duché de Bourgogne, à la frontière des Deux Savoies. Torque et ses hommes ont tendu un piège pour tuer un dragon, un haret. Dans l’opération, Torque perd trois hommes. Mais qu’importe, il a mis la main sur la dragonite. Et coup de chance, un autre dragon arrive, monté par une dragonnière. Ne se doutant pas du danger, elle se pose avec sa monture au côté de la dépouille du haret. Torque lance l’ordre de tuer la bête ! La dragonnière est maitrisée par le poison d’une drac…

Par berthold, le 4 mars 2019

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Notre avis sur DERNIER DRAGON (LE) #1 – L’oeuf de jade

Le dernier dragon est la nouvelle série de Jean-Pierre Pécau qui retrouve son compère Léo Pilipovic.

Pécau imagine un moyen-âge où les dragons existent encore, mais où ils sont en voie d’extinction.
C’est pour cela que l’œuf qu’a dérobé l’écossais Duncan attire la convoitise de nombreuses factions et même celle du Vatican. La dragonite est quelque chose de vraiment précieux.
Nous suivons dans ce premier tome, la dragonnière Umas et son écuyère Jeanne, qui s’inquiète que sa sœur ne soit pas revenue de sa mission dans les Deux Savoies. Nous découvrons aussi le parcours de Draga, une drac, ainsi que celle de Thorne et de ses soldats. D’autres personnes comme cette troupe de mercenaires sans emploi, qui ont recueilli cette dragonnière égarée, qui se cherchent une destination.
L’intrigue est intéressante et originale. Ce premier tome séduit par son scénario bien maitrisé qui réserve quelques bonnes surprises. Ce n’est pas un simple album mettant encore en scène des dragons pour faire genre. Au contraire. C’est un très bon récit d’aventure.

Le dessin de Pilipovic, enluminé par la mise en couleurs de Thorn, est tout simplement parfait, son trait va à l’essentiel. Toutefois, les décors, que ce soit les châteaux, les intérieurs, les villes et les paysages, sont très réussis. Les personnages sont vivants. Tout cela mené avec un très bon rythme qui ne laisse que peu de temps morts aux lecteurs. Quelques scènes impressionnantes sont là aussi pour en mettre plein la vue aux amateurs.

Ce premier tome promet une saga prometteuse et ambitieuse.

 

Par BERTHOLD, le 4 mars 2019

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