DENT D'OURS
Werner

25 avril 1945. Un avion militaire allemand de reconnaissance  se pose en plein coeur de Berlin, assiégé par les troupes russes. En sortent alors un haut gradé blessé et un pilote qui se rendent en urgence dan le bunker d’Hitler. Lorsqu’ils vont reprendre leur chemin, ils auront  à accomplir une mission aussi secrète que capitale qui determinea le futur du IIIe Reich.
Le pilote de cette mission n’est autre que le Flugkapitän Hanna Reitsch. Elle doit piloter l’aile volante révolutionnaire HO 229. Et pour copilote, elle a choisi Werner Zweiköpfiger,un pilote aussi bon qu’elle. Sauf qu’il appartient à  l’US Air Force et que c’est un espion, son objectif : abattre Hanna !

 

Par berthold, le 13 mai 2015

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Notre avis sur DENT D’OURS #3 – Werner

Werner. Un récit où le scénariste Yann mêle habilement la petite histoire avec la Grande Histoire, il s’inspire de personnages réels pour composer ses héros.

D’entrée, il nous montre une scène spectaculaire avec l’atterrissage de cet avion en plein coeur de Berlin en cette fin d’avril 1945, avec l’armée russe aux portes de la ville. Sans nous en dire davantage sur la mission que doit effectuer Hanna. Mais petit à petit, l’auteur des Innommables et de Pin-Up nous donne quelques bribes d’élements qui nous ouvrent la piste pour découvrir ce qui se mijote. Nous allons suivre aussi Max, agent américain infiltré parmi les pilotes allemands et qui doit accomplir une mission importante, de son côté.
Yann maitrise le suspense et la tension dramatique qui se dégage de ce récit. Le lecteur est pris par ce qui se déroule sous ses yeux !
Il égrène aussi quelques indices concernant l’enfance de Max, Werner et Hanna et ce qui les lient.

Alain Henriet, après nous avoir étonné avec le dernier tome de Golden Cup, continue de nous surprendre avec ce tome 3. C’est du grand art !
L’artiste est expert dans le dessin d’aviation. On sent que son travail est fait avec minutie, qu’il est appliqué. Tout est dans le détail. La scène d’introduction de ce tome en est un bel exemple ! Le tout étant mis en couleurs par Yusagi. Cette dernière est la troisième pièce maitresse de ce titre. Elle rajoute l’ambiance nécessaire à l’histoire grâce aux teintes de sa palette.

Werner conclut en beauté ce premier cycle de Dent d’ours. Je pense que nous pouvons parler de premier cycle tant nous avons envie de retrouver certains des personnages dans de nouvelles aventures. Ce serait dommage de les abandonner comme cela.
Mais en attendant, envolez vous à bord de cette aile volante pour une aventure surprenante et spectaculaire !

 

Par BERTHOLD, le 13 mai 2015

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