Le démon des glaces

Novembre 1889, l’Anjou a quitté Mourmansk et navigue au coeur de l’Océan Arctique. Le navire fait route vers Le Havre. Mais le passage est difficile au milieu de tous ces icebergs. Les marins vont avoir une sacrée surprise en croisant la route d’un navire, l’Iceland Loafer, qui est pris au sommet d’un énorme iceberg. Le capitaine décide d’y envoyer un groupe pour essayer d’inspecter ce bateau. Jérome Plumier, un des passagers demande à en faire partie. Le capitaine n’y voit pas d’inconvénient.
Alors qu’ils inspectent l’Iceland Loafer où ils trouvent tous les membres d’équipages gelés, ils vont assister à l’explosion de l’Anjou. Qui ne laissera aucun survivant. Personne ne comprend pourquoi le navire a explosé.
Le capitaine et ses hommes vont s’organiser pour survivre à bord de l’Iceland Loafer perdu au sommet de son iceberg. Ils seront recueillis par un navire hollandais.
Jérôme Plumier , de retour à Paris, pour y retrouver son oncle y apprends son décès. En fouillant la maison de son oncle, il va y faire de stupéfiantes découvertes dont une étrange machine. De retour chez lui, il apprend qu’un autre navire a coulé dans le même endroit que l’Anjou, ce qui porte à 8 le nombre de bateaux qui ont disparu dans ce coin.
Plumier décide de découvrir ce qui se passe là-bas et embarque à bord du Jules Vernez à Brest. Ce bateau accueille des scientifiques qui vont tenter de comprendre la cause de ce qui fait sombrer ces navires

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Le démon des glaces

Le démon des glaces est paru pour la première fois chez Dargaud en 1974 avant de connaitre des rééditions chez Casterman.

Cette œuvre de Tardi rend hommage aux romans de Jules Verne ainsi qu’aux styles des gravures Hetzel qui ont si souvent illustrés les romans de Verne. Cela se voit sur les planches de cette oeuvre. D’ailleurs, cela donne un superbe noir et blanc qui fait ressortir la luminosité sur certaines cases.
Bien sur, nous y trouvons tous ce qu’y fait le style Tardi : l’aventure, des savants fous, des personnages bizarres, etc…
Cette histoire est très plaisante, très divertissante. Tardi a imaginé une machine de destruction très surprenantes. La coupe où nous voyons la composition de l’iceberg (voir page 46) est fort réussi. Les scènes de la visite du cœur de la machine est assez impressionnante : il suffit de voir les 3 cases de la page 47. Je suis admiratif devant la complexité de ces cases. Je trouve aussi que les scènes maritimes sont assez belles.
Tardi montre aussi ses talents de scénariste. On se rapproche d’Adèle Blanc-Sec par l’ambiance d’ailleurs.

Ce Démon des glaces, même si cela remonte au début de la carrière de Tardi, n’a pas pris une ride et reste un excellent livre, un classique de la bande dessinée. Si vous n’avez pas encore fait le voyage vers cet océan arctique, il n’est pas encore trop tard.

Par BERTHOLD, le 1 mai 2009

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