DELIVERY
Tome 2

Delivery Yuiko :

Yuiko a emménagé avec son petit copain, mais très vite, elle a compris qu’il n’était pas encore mûr pour la vie d’adulte responsable : au lieu de chercher du travail, il passait ses journées devant ses jeux vidéo… Leurs dettes ayant fini par augmenter considérablement, Yuiko a alors décidé de faire du "delivery health" : satisfaire des hommes en échange d’argent. De l’argent facilement gagné, a-t-elle calculé. Mais vint le jour où son copain a appris comment elle gagnait les sous qu’elle rapportait à la maison…

Delivery Yuu :
Yuu veut gagner beaucoup d’argent. Et vite, si possible. Elle aime les produits de luxe, les parfums, le maquillage, les fringues… Elle va donc franchir le pas et faire du "delivery health". Pas question pour elle de devenir comme son père et de gagner aussi peu que lui qui, par dessus le marché vit avec un stress constant. Un jour, le client chez lequel elle est envoyée n’est autre que… son père !!!

Avant l’aurore :

Deux jeunes lycéennes amies ont été séparées par le déménagement de l’une d’entre elles. Quelque temps après, Toono a reçu de Saki des messages étranges, limites angoissants. Partant à la recherche de sa copine, elle allait la retrouver dans un état lamentable, accro à la drogue que lui fournissaient ses nouveaux "amis"…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DELIVERY #2 – Tome 2

Des trois histoires qui composent ce volume, deux seulement sont directement en rapport avec le "delivery health". Comme dans le premier tome. Un premier tome qu’on avait abordé sans trop savoir quel esprit allait planer sur la série, puisque si le sexe semblait au programme, le triste visage de la fille en couverture laissait quand même interrogatif… C’est donc en connaissance de cause que ceux qui ont lu le tome premier pourront entrer dans la lecture de ce second volume.

Encore une fois, des dialogues et des dessins très suggestifs ne masqueront pas que le delivery health, c’est quand même avant tout une sorte de prostitution. Mais de ces épisodes, on retiendra finalement surtout l’humanité des messages et des enseignements que l’on pourra y déceler. Les jeunes héroïnes ont en effet recours à cette activité pour gagner de l’argent, mais l’auteur n’oublie cependant pas de ré-humaniser à nos yeux ces femmes-objets en levant le voile sur leur vie d’à côté ; une vie normale…

Delivery n’est donc pas une œuvre simplement érotique ou pornographique. Le commerce du sexe y est effectivement un élément de base, mais c’est bien de chroniques sociales qu’il s’agit. Avec du recul, on observera que ce thème du delivery aura logiquement éloigné des lecteurs de ce manga mais que seul ce grand écart entre deux styles de vie pouvait faire émerger autant d’émotion des belles scènes amant/amante ou père/fille auxquelles on assistera.

Des histoires touchantes pour un public adulte.
 

Par Sylvestre, le 1 juin 2009

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