DEFENSE DEVIL
Volume 1

Les temps sont durs pour Kucabara. Démon, à l’origine, il a été chassé de son monde, accusé d’être trop gentil. Pour retrouver son statut et ses proches, il doit récupérer de la matière sombre. Mais le jeune homme se passionne plutôt pour le monde des humains, au grand dam de son petit compagnon, Bichura. Son sens de la justice l’incite à intervenir pour défendre le sort d’un garçon accusé d’avoir agressé plusieurs personnes avant de mourir. Cela va lui valoir de nouveaux ennemis parmi les démons alors qu’il en comptait déjà beaucoup !

Sera-t-il capable de prouver l’innocence du garçon ? Dans le cas contraire, Kucabara prend le risque d’être transformé en poussière. C’est le sort qui attend les “avocats” lors des procès des Enfers lorsqu’ils échouent…

Par legoffe, le 11 novembre 2012

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Notre avis sur DEFENSE DEVIL #1 – Volume 1

Ce nouveau shonen fantastique disposait déjà d’une couverture attrayante et d’une histoire intrigante. Je m’y suis donc plongé avec intérêt et j’avoue ne pas avoir été déçu par ce voyage en Enfer, ce qui – en soit – est déjà un petit exploit !

Les deux auteurs coréens ne manquent pas, en effet, de talent. L’un imagine des récits qui sortent de l’ordinaire. L’autre dessine vraiment très bien, avec des lignes sûres et un réel souci du détail. A eux deux, ils sont ainsi capable d’assurer un bon manga (ils sont coréens mais travaillent au Japon).

Le scénariste a notamment réussi à mêler plusieurs ingrédients pour assurer son succès. Outre une approche originale, l’auteur met en avant des jeunes femmes ou des jeunes hommes auxquels les lecteurs de shonen pourront s’identifier. Par ailleurs, l’action est souvent au rendez-vous, complétant l’intrigue par quelques scènes spectaculaires de combats entre le héros et les autres démons.

Youn In-Wan évite aussi l’écueil du morbide. Il aborde la mort avec un vrai sens de la dérision. L’humour est, en effet, omniprésent grâce à un Kucabara un peu maladroit et qui fonce toujours tête baissée, mais aussi grâce à cette petite créature qui ressemble à une peluche, Bichura, qui n’hésite pas à passer de sévères réprimandes à son maître.

Nous sentons que cette série dispose d’un réel potentiel. Si le premier épisode laissait craindre une difficulté à durer dans le temps (peur que la mécanique du jugement ne se répète trop facilement d’une histoire à l’autre), nous nous apercevons très vite que le scénariste parvient à étoffer son univers au fil des épisodes. Il prend également soin de ses personnages secondaires. La jeune femme, Nami, qui concentre l’attention durant la seconde partie du livre, est là pour en témoigner.

Les amateurs de récits fantastiques devraient donc apprécier cette première descente aux Enfers. Ils seront les premiers étonnés à vouloir y retourner dès le second volume !

Par Legoffe, le 11 novembre 2012

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