DECALOGUE (LE)
Le XIème commandement

Missak Zakarian a aujourd’hui cent ans. Avec un ami bibliophile, il a rassemblé tous les documents possibles relatifs à "Nahik", le livre maudit, et nous les présente.

Ayla Gunneï, celle qu’il a aimée, celle à qui il s’était présenté sous l’identité de Kemal Elbir (pour approcher le père de celle-ci dans l’intention de le liquider), avait fini par reconnaître qu’en fait, il n’était pas le responsable de la mort de son père mais, pour autant, elle n’avait jamais essayé de le revoir par la suite : après tout, il l’avait trompée dès le début. Chacun de son côté a fini par fonder une famille.

Le véritable amour de Missak Zakarian lui a bel et bien échappé. Il a donc concentré ses efforts sur l’énigmatique Nahik.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DECALOGUE (LE) #11 – Le XIème commandement

Le Décalogue est une série qui, comme d’autres, propose un dossier, une enquête, pour parcourir un peu plus de chemin avec ses lecteurs. Les collaborateurs de Giroud pour cette BD ont été aussi nombreux que les albums qui la composent. Ce tome XI est un bon moyen de les retrouver, comme à l’occasion de l’ovation finale avant le baisser de rideau. Un bon moyen aussi de retrouver les plus importants personnages de cette histoire : Zakarian, Desnouettes, Hector et Eugène, Benjamin Fleury et d’autres encore.

Que ce soit sous forme de textes, de fac-similés de lettres, de télécopies, de pages de livres, sous forme de planches BD, d’arbres généalogiques ou encore de cartes géographiques, les informations sont données avec une superbe mise en page, richement illustrée. C’est un gros boulot qui a été fourni là.

Sur 96 pages, on trouve avec plaisir pas moins de 45 planches formant 5 historiettes, ce qui n’éloigne pas trop cet opus des autres, lui faisant bien mériter sa place parmi les autres de la série.

Les articles et autres textes sont bien aérés. Pas de pavés trop repoussants. Ouf ! Pour autant que l’on soit bien parti sur la lecture des premières pages, la curiosité grandit et la suite demande à être lue – facilement, naturellement.

Un très beau point final au Décalogue. Qui donne, en plus, forcément envie de retourner dans les autres tomes. On a le cœur qui se serre lorsque l’on retourne épier Missak et Ayla qui s’embrassent pour la première fois !

Par Sylvestre, le 14 novembre 2005

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