DECALOGUE (LE)
Le Vengeur

1915, en Turquie, l’enfant Missak Zakarian voit disparaître sous ses yeux ses grand-mère, mère et soeur ainsi que bon nombre d’arméniens victime de la guerre.
1922, Berlin, le jeune étudiant prend contact avec « Les vengeurs » groupuscule armé investi d’une mission de vengeance en éliminant les criminels responsables du génocide. Il va être chargé de retrouver Selim Gunneï, assassin et bibliophile. Pour l’atteindre il entre aux Beaux Arts pour y rencontrer Ayla, la fille de la cible à qui il montre son livre « Nahik » que sa mère lui a donné et qui contient des aquarelles magnifiques de Desnouettes, absolument introuvables ! Comme prévu, il ne manque pas de susciter la convoitise. Pourtant, il n’en ira pas comme il l’aurai voulu, il tombe amoureux et surtout, il a fort à faire avec l’esprit retors du criminel bibliomane.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DECALOGUE (LE) #5 – Le Vengeur

A nouveau cette histoire nous emmène en arrière dans la chronologie historique. Le cadre est le génocide arménien durant la guerre de 14/18 et le thème est la vengeance contrairement au décalogue inscrit en page de garde qui prône le pardon. A nouveau le livre précieux joue un rôle dans cette histoire. Il est là en tant qu’objet de valeur représenté par sa rareté et son contenu, connu par un très petit nombre de collectionneurs avides de possession. Il est unique et surtout, il contient des aquarelles de Desnouettes représentant des paysages, des villes, des rues qui sont peut être des lieux révélateurs en parallèle au texte que nous ignorons toujours…. sauf les 10 préceptes inscrits sur une omoplate de chameau redessinée à la fin de l’ouvrage.
L’auteur distille les éléments de façon à ce que le lecteur en apprenne un peu à chaque tome et comprenne qu’il faudra lire les 10 tomes de la série pour entrer dans l’ imaginaire de Giroud. Les personnages sont liés les uns aux autres et une sorte de relais est passé à chaque tome.
Rocco dessine sans chichis, la ligne est simple et souple, et il me semble sentir l’influence de Christian Rossi. Par contre, la couleur n’est toujours pas très à mon goût.. Voilà, comme d’habitude, ce tome peut être lu seul ou avec les précédents bien que je commence à me dire que le vrai sens de lecture n’est pas celui qu’on pense : -)

Par MARIE, le 29 janvier 2003

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