DECALOGUE (LE)
Le manuscrit

A Glasgow, de nos jours, un tueur en série hante la ville.
Parallèlement, Simon Brormecke , directeur éditorial et écrivain raté, reçoit une vieille femme qui insiste pour lui faire lire un vieux manuscrit. Mais cette femme, seule et sans famille, meurt renversée en sortant de chez l’éditeur. Simon y voit un signe du destin, et se penche dans la lecture du manuscrit.
Cette oeuvre, le Nahik, est tellement parfaite, que Simon base sur elle un plan pour reconquérir le coeur de Gwen, lassée de sa quête artistique impossible. Il traduit donc l’oeuvre et la publie à son nom. Mais cet emprunt a un prix…

Par TITO, le 1 janvier 2001

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3 avis sur DECALOGUE (LE) #1 – Le manuscrit

Ce premier tome donne vraiment envie de lire la série, comme le signale Tito.
Tout y est très bon, voire excellent : un scénario digne des grands écrivains de polar, une intrigue alambiquée à souhait, des dessins très réussis.
Le regret que j’avais (que j’ai encore), c’est que "Nahik" n’est qu’en arrière plan. Même si on effleure du doigt le mystère de ce livre, comment il a traversé les âges, sa réputation maudite… je trouve dommage qu’il ne soit pas plus présent, au contraire du "cinquième évangile" de la série "Le triangle secret", par exemple.
Mais il est vrai que je n’ai pas lu toute la série du décalogue, donc, je n’ai pas le recul de Tito sur ce point.
C’est d’ailleurs semble-t-il un des points forts de la série, puisque chaque tome peut se lire indépendamment des autres, c’est plutôt rassurant pour ceux qui n’aime pas lire les séries au compte-goutte!

Par PATATRAK, le 5 février 2004

D’emblée, Giroud frappe TRES fort.
Le scénario est tout simplement brillant. La trame est délicieusement machiavélique, les personnages profonds et complexes, et l’histoire du Nahik, ouvrage maudit et leit motiv des 10 tomes du Décalogue, affleure comme pour mieux nous entraîner dans la suite.
Cependant peu de révélations ici sur la nature de l’ouvrage. Un peu comme la valise de Pulp Fiction, Giroud évite de trop centrer le scénario sur le Nahik pour mieux montrer une trame périphérique, mais ô combien intelligente : les différentes histoires se croisent, s’éloignent et se rejoignent de façon limpide et la fin du tome entraîne immédiatement un retour au début de l’ouvrage, pour reprendre l’ensemble des détails qui auraient pu nous échapper.
A noter que l’intérêt de ce tome est encore renforcé lorsqu’on a lu les 9 tomes suivants : la symbolique n’en ressort qu’avec plus de force. Le dessin et les couleurs, légèrement éclipsés par la puissance du scénario, n’en restent pas moins très réussis, et l’ensemble lance à merveille cette belle histoire qu’est le décalogue, en montrant d’emblée de quoi son créateur est capable…

Par TITO, le 2 février 2003

La série « Le Décalogue » démarre vraiment bien avec ce premier tome d’une très grande qualité. C’est là qu’on fait connaissance avec « Nahik », cet ouvrage autour duquel se crée l’intrigue. Le scénario est très bon et prévient le lecteur tout de suite : ce livre mystérieux, unique au monde, est un bijou, une aubaine, un symbole de chance… et pourtant, il va falloir aussi compter avec la malédiction qu’il véhicule ! Heureusement, d’ailleurs : cela nous promet un chapelet d’histoires bien sympathiques !

Dommage cependant que l’on n’en sache pas plus sur ce mystérieux tueur laissant auprès de ses victimes des poupons abîmés. C’est en tout cas un gros point d’interrogation suite à cette lecture. En apprendra-t-on plus sur lui par la suite ou bien cela donnerait-il lieu à un hors-sujet ? A suivre… Quoiqu’il en soit, Giroud nous donne là de quoi saliver dans l’attente de la lecture du tome 2, et mission accomplie, avec brio, pour Béhé au dessin !

Par Sylvestre, le 13 septembre 2005

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