DECALOGUE (LE)
L'Echange

1822, sur le paquebot "Fast Bell" Heba et Firouz mettent au monde une petite fille juste avant le naufrage du bateau.
Heba est riche et offre un livre "Nahik" au fils de Firouz ce qui amène les deux femmes à faire connaissance. Une tempête survient alors et cause le naufrage du bateau et la noyade de nombreux passagers dont le bébé de Héba. L’horreur de la situation s’aggrave lorsque le mari de Heba lui ramène sa petite fille dans les bras.. il a échanger les bébés !
20 ans plus tard, la jeune fille voit un livre chez un bouquiniste au titre de Nahik et qui contient des aquarelles somptueuses ressemblant beaucoup à une image que sa mère possède et qui semble être une page arrachée de ce livre ! Menant son enquête, elle va comprendre en même temps sa véritable identité ! La situation devient pitoyable et tragique. Heureusement, il y a le fils du bouquiniste, Soghomon Zakarian.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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3 avis sur DECALOGUE (LE) #6 – L’Echange

Comme « le serment », ce tome m’a énormément plus.
Il est vrai que, comme le signale Marie, ce n’est pas vraiment la joie qui prédomine dans ce tome. Ca me rappelle un peu « La vies est un long fleuve tranquille », dans l’opposition des familles. Mais j’ai trouvé l’expression des sentiments extrêment forte, bien transcrite.
On peut aussi voir un message certain sur l’appartenance à une famille : est-ce celle du sang ou celle qui vous a élevé?
J’ai complètement partagé le désarroi d’Alice, sa détresse, ses amertumes, ses regrets aussi… sa force de caractère aussi impressionne!
Là encore, dans ce récit plus que les autres, le caractère « maudit » de « Nahik » est remis au premier plan…

Par PATATRAK, le 6 février 2004

Cet album est celui qui me plaît le moins depuis le début de la série. Le sujet : la quête d’identité est vraiment inquiétant !
Les personnages ont des destins pitoyables et il n’y a pas beaucoup d’optimisme dans ce récit si ce n’est qu’on puisse répondre aux questions sur nos liens familiaux et ce, en toute sérénité.
Le livre "Nahik" semble être un accessoire au décor cette fois ci, le héros étant la jeune fille. Le dessin et les couleurs sont très agréables, comme l’ancien New York vu par Mounier, dessinateur au trait réaliste et précis.
Toutefois, une nouvelle intrigue s’ajoute à propos du livre et qui concerne l’aquarelliste Desnouettes : il a disparu au Caire en explorant un site paléo-islamique. Nous ne savons donc pas ce qui lui est arrivé et on peut alors imaginer que tout cela a un lien avec son travail d’illustration et le livre.
A suivre donc !

Par MARIE, le 30 janvier 2003

J’aime beaucoup chaque tome de la série « Le Décalogue ». Cependant, j’ai ressenti à un moment donné une certaine lassitude dans le fait que les tableaux indépendants se succèdent sans qu’on n’arrive à faire trop le lien entre eux. Seuls le livre « Nahik » et les aquarelles de Desnouettes sont les éléments communs, ok, mais je ne comprends pas encore (je n’ai pas lu toute la série à la date de la rédaction de cet avis) comment raccrocher tous les wagons.
Ceux qui connaissent la solution me diront sans doute que justement, il faut attendre que je me laisse surprendre par la suite ! N’empêche, malgré une lecture des tomes les uns à la suite des autres, les volets 3, 4 et 5 (au demeurant de très bonne qualité) ont vu ma curiosité s’émousser…
J’en viens donc à ce tome 6 dont l’histoire a su me « réveiller » un peu. J’ai vraiment beaucoup aimé cette ambiance « Titanic », cette histoire de bébés échangés par la force des choses, et la confrontation qui en a suivi entre ces personnes de rangs sociaux différents.
Donc (et je le re-précise, ma lecture de la série est en cours, je n’ai toujours pas la clé) je voulais rédiger cet avis « à chaud » de manière à noter un peu mieux ce tome 6, pour mettre l’accent sur le fait que lorsqu’une série BD est longue, le travail des auteurs est réellement un challenge quand chaque tome doit être aussi intéressant que celui d’avant ou que celui d’après.
J’ose espérer qu’à la fin du tome 10, la petite touche de pessimisme dont est teinté mon avis n’aura plus de raison d’être et que mes yeux seront ouverts sur le génie du scénariste ! A autant faire monter le suspense, la fin se doit d’être à la hauteur !!!

Par Sylvestre, le 16 septembre 2005

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