Debilbo le Hoplite

Dans la contrée, pays des semi-hommes, Glandehalf, un grand magicien s’est égaré. Il se rend chez Débilbo le cartographe qui seul peut lui indiquer le chemin pour sortir du pays. Devant sa porte, une troupe de guerriers Nains effectuent la même démarche. Fort affable, Débilbo leur propose de les accompagner sur le chemin de la sortie. Ce sera pour lui le début d’une aventure trépidante.

Par olivier, le 21 janvier 2013

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Debilbo le Hoplite

C’est toujours avec beaucoup de circonspection que j’ouvre ces albums, parodies de grands romans, qui fleurissent à l’occasion de la sortie de leur adaptation cinématographique. Très souvent à juste cause d’ailleurs, car ces pastiches alimentaires frisent malheureusement fréquemment l’indigence.
Bonne surprise donc à la lecture de cet album signé Jean-Luc Sala (Crossfire, Spynest …) pour le scénario. Le récit est mené tambour battant et les gags, jeux de mots et références ravirons certainement le jeune lectorat visé qui ne manquera pas de noter les incantations très dragon ball zestiennes de Glandehalf.
C’est avec humour et légèreté qu’il reprend les pérégrinations du jeune Bilbo, renommé en l’occurrence Débilbo, de sa rencontre avec le magicien et les nains jusqu’à une nouvelle fin qui balaie d’un coup d’aile les trois tomes du Seigneur des anneaux. Sala aurait-il craint qu’on lui demande aussi une parodie de cette trilogie ?
Ayant extrait les scènes les plus connues du roman original, il entraine nains, magicien et semi-homme dans une course effrénée vers le trésor gardé par le dragon, émaillant leurs aventures de gags et de quelques répliques un peu lestes qui font toujours sourire.
Le dessin de Rudo colle à cette parodie, léger mais soigné, expressif, souriant et gentiment caricatural. Il arrive à condenser le scénario dans un découpage qui donne à l’ensemble de l’album son rythme trépident.

Voici un album qui ne restera certainement pas dans les annales de la bande dessinée mais qui devrait trouver son public.

Par Olivier, le 21 janvier 2013

Publicité