DEBASER
Tome 6

 
Depuis les résultats du tournoi Mundial, le groupe Debaser connaît un succès grandissant mesuré par la fréquentation des concerts secrets donnés dans une station de métro désaffectée. C’est donc confiant que Joshua, fort de cette petite notoriété, va aller signer chez Mundial, persuadé qu’il pourra y gérer sa liberté de création. Mais il va vite se rendre compte au contraire qu’il se fait manipuler, que le marketing prend le pas sur l’artistique et qu’il lui faut parfois se rabaisser bien bas pour satisfaire ses patrons…
 

Par sylvestre, le 27 juillet 2011

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Notre avis sur DEBASER #6 – Tome 6

 
Dans ce tome 6 de la série Debaser, Raf, par le biais de ses personnages et des situations dans lesquelles elle les met, écorche allègrement le monde du show-business et le patronat ! Pas étonnant, allez-vous me dire, pour cette série rock’n’roll qui déjà s’était montrée bien peu politiquement correcte !

Le jeune héros Joshua a signé chez Mundial et a donc entraîné avec lui les autres membres de son groupe. Il croyait pouvoir bénéficier de moyens mis à sa disposition par Mundial tout en gardant sa liberté de création. Il s’y brûlera les ailes et devra donc se remettre en cause : voilà qui fait réfléchir sur ces starlettes qui profitent des occasions qui leur sont tendues pour percer ne serait-ce qu’un jour ; au risque parfois d’y perdre leur âme propre en ne créant plus que sur des critères de rendement…

Côté critique, ça y va, donc. Ça passe d’ailleurs aussi par des caricatures à caractère sexuel qui passent bien dans cet univers graphique décomplexé de Raf où les seins énormes de certains personnages féminins rappellent aussi s’il le fallait qu’on est dans une fiction qui existe aussi et surtout pour être ludique.

Pêchu, comme la musique des Debaser !
 

Par Sylvestre, le 27 juillet 2011

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